vendredi 10 mai 2013

Lutte contre l’esclavage : que fait l’Afrique ? (par Pascal Djimoguinan)

           Depuis 2006, le 10 mai est Journée nationale des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition. Voilà quelque chose qui fait honneur à la patrie des droits de l’homme, la France qui jusque-là est la seule nation à avoir reconnu l’esclavage comme un crime contre l’humanité. Est-ce que cet exemple va se répandre dans le monde ?
Il est étonnant de constater que l’Afrique qui a le plus souffert de cette traite n’en fasse pas plus amplement écho. Il y a bien sûr cette mémoire qui est conservée sur l’ile de Gorée au Sénégal
 et « La porte du non-retour » inaugurée à Ouidah (Benin) en 1995 par Mr Nicéphore Soglo alors président du Benin et Mr Federico Mayor directeur général de l’UNESCO et Mr Boutros Boutros Ghali secrétaire général de l’ONU. Cependant, l’Afrique aurait pu faire plus pour que la mémoire de cet événement ne soit pas oubliée.

Il faut profiter de ces événements pour prendre conscience que la pire des esclavages est celle de l’esprit. Nous continuons à maintenir différentes formes d’esclavage encore aujourd’hui. Seule l’éducation peut nous aider à acquérir un savoir qui nous permettra de dire : « plus jamais ça ! » Il ne faut pas oublier que dans certaines régions d’Afrique l’esclavage continue, curieusement au nom d’une certaine culture ancestrale.
Sachons vaincre notre cécité sociale ; sachons lutter contre le travail des enfants et l’oppression des femmes.
Tant qu’un seul africain sera victime d’une oppression, l’Afrique n’aura pas la paix. Travaillons pour qu’il y ait plus de solidarité en Afrique. Libérons la liberté dans toute l’Afrique !

1 commentaire:

  1. He oui, on se sent moins concerne par cette realite sociale, et au lieu d'en tirer de lessons de cet odieux passe on prefere se hisser en victimes candides et pourtant nous africains avions une grande part de responsabilite a cause de nos eternelles divisions. Quand est ce qu'on se rendra compte qu'il nous faut etre uni et faire face a notre responsabilite dans tout ce qui nous arrive en Afrique et travailler a changer positiveent les choses pour songer a un lendemain meilleur?

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