Le dimanche 5 mai, le général
Jean-Pierre Dollé-Waya, chef d’Etat-major a appelé les éléments de l’ancienne
armée régulière qui avait fui lors de la prise du pays par la Séléka, à
regagner leur pays.
Cet
officier supérieur du régime du président déchu François Bozizé a été nommé à
la tête de l’armée par le nouveau chef de l’Etat Michel Djotodia. Il avait
gagné ses galons de général en menant des opérations conjointes avec l’armée
tchadienne au mois de janvier 2012 contre le Front Populaire pour le
Rassemblement (FPR), du rebelle tchadien le général Abdel Kader Baba Laddé.
Est-il
permis de voir dans ces frémissements des signaux allant dans le sens de la
paix et de la réconciliation ? On ose bien y croire malgré les difficultés
qu’il faudra surmonter :
- Il y a d’abord les difficultés
d’une armée vaincue de travailler avec son vainqueur sans esprit revanchard. Comment
sera la collaboration entre les anciens Faca (Forces armées Centrafricaines) et
la Séléka ?
- Les vainqueurs accepteront-ils
de ne pas engager une chasse aux sorcières et accepteront-ils de partager les
postes dans l’armée ?
Dans
l’intérêt de la Nation centrafricaine, il faut arriver à faire taire les egos surdimensionnés
pour s’engager sur la voie de la construction de la Patrie.
On
ne peut blâmer personne de n’avoir pas lu une boule de cristal dans l’exercice
de ses fonctions mais celui qui ignore les leçons de l’histoire n’aura personne
pour le défendre. L’histoire fait partie du savoir qui aide à construire le
futur.
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