Il est de plus en plus courant d’entendre tout le monde
aujourd’hui exiger l’égalité entre les hommes et les femmes, même en Afrique.
S’il faut se réjouir pour ce changement des mentalités qui semble se dessiner,
il faut pourtant se demander si cela ne se passe pas uniquement au niveau des
idées mais qu’il faudra encore du temps pour que cela passe dans les
comportements et dans les faits ? L’égalité entre les hommes et les femmes
doit devenir effective si nous voulons que l’Afrique puisse vraiment entrer
dans un processus de développement durable. Pour cela, nous devons être
capables de secouer le cocotier et oser poser des questions qui dérangent.
Lorsqu’on fait un tour dans les bureaux africains on peut
constater que comme partout ailleurs dans le monde, la représentation féminine
n’y est pas négligeable. On ne peut que se réjouir de cela mais justement
n’est-ce pas là l’arbre qui cache la forêt ? Cette face visible de
l’iceberg ne cache-t-elle pas la grande majorité de femmes et de filles que la
société a mis en touche par diverses artifices (coutumes, pas d’accès à
l’éducation, pauvreté, etc.) ?
En observant dans la vie sociale comment certaines
catégories de femmes sont traitées, on est en droit de se demander s’il est
possible d’enlever de la tête de certaines personnes, les idées rétrogrades
qu’elles portent. Il suffit pour cela de ne voir que la façon dont les veuves
et les orphelins sont traités dans certaines sociétés africaines, même par des intellectuels.
Les femmes peuvent ainsi subir la violence de différents degrés, au nom de
certaines valeurs africaines. Pourquoi faut-il que ce soit toujours les hommes
qui doivent décider de ce qu’ils pensent être bien pour les femmes ?
Comment pourrons-nous sortir de ce ghetto que nous créons et où nous enfermons les femmes ?
Il nous est possible de vérifier rapidement si
nous-mêmes, sommes prêts pour ce combat de l’égalité et de la libération des
femmes africaines ; pour cela nous pouvons répondre rapidement à quelques
questions.
- Sommes-nous prêts à ce que
notre femme soit le chef de la famille ? Accepterions-nous qu’une femme
organise les cérémonies de deuil, qu’elle prenne sur elle que la place
mortuaire d’un de ses parents soit dans sa maison, dans sa concession ?
- Sommes-nous prêts à faire
le ménage à tour de rôle avec notre épouse (balayage, vaisselle, cuisine,
s’occuper des enfants) ?
- Accepterions-nous qu’une
femme puisse hériter de ses parents (même des terrains traditionnels et de la
chefferie au village) ?
- Accepterions-nous
facilement que notre chef de service soit une femme et qu’elle puisse nous
faire des remarques sur notre travail ?
Ces questions ne sont pas exhaustives mais elles nous
aident à nous rendre compte que le combat pour l’égalité commence dans la tête
et qu’il nous faut abandonner une mentalité atavique qui réapparaît chaque fois
que nous sommes en situation.
Tout ce que nous pourrions faire pour les femmes ne se
situerait que dans la mentalité ancienne si nous pensons lutter pour elles ou
leur faire des concessions. Il faut avoir le courage de leur laisser la parole
et accepter que tout ce qu’elles parviennent à gagner l’est de haute lutte.
Reconnaissons leur droit et ne pensons pas que nous leur accordons quelque
chose. Femmes de tous les pays, unissez-vous pour vos droits. Que se lève enfin
le printemps de la femme !!!
Rire. Mon père tu chantes afin que qui danse alors. Tout cela ne sont que des slogans à dormir debout ; si oui pendant la journée de la femme ; il devrait aussi avoir à la tribune des femmes sortants de nos villages ; de ce fait, on voit déjà qu'au niveau même de la gente féminine, il n'y a pas d'égalité. A quoi bon embrouiller les hommes en ce qui concerne l'égalité alors. N'oublions pas aussi que, dès la création du monde la femme n'a jamais été reléguée eau second rang, et elle en est en cachette au premier puisque pour ceux qui ont la mémoire, c'est d'ailleurs elle qui prend les décisions dans le foyer et l'homme ne fait que les appliquer. D’où l'adage : "derrière un grand homme se cache toujours une Grande femme". Bref, la femme est une aide sociale pour son homme /Epoux. Hé les femmes, nous sommes les égaux des hommes depuis fort longtemps et voir même leur supérieur Riiiiiiiiiiiiiiiire vu la place qui nous est assigné dans le foyer.
RépondreSupprimerEn lisant ces données susmentionnées, nous nous rendons compte que : La femme dans plusieurs pays africains et voire même dans le monde entier n'a pas toujours la place que la société lui donne sur des papiers. je pour ma part que pour l'africain ; la femme est encore son esclave et ceci suite à la mauvaise interprétation des écritures par ces derniers. d'après eux, la femme doit tout faire à la maison ; alors qu'il peuvent dans une certaine mesure lui venir en aide sans toutefois se sentir offusqué.
RépondreSupprimerMais je dirais aussi que cela est dû à certain comportements de femmes qui pensent que lorsqu'un homme lui vient en aide c'est qu'il a peur d'elle ou le fait par obligation; mes chères bien sûr que non, le mariage là n'est pas différent de l'entraide entre frères et sœurs car dans un couple nous ne formons qu'une seule et même chair.
Tous ensemble, mettons-nos capacités en jeux pour la bonne marche de la famille et laissons derrière nous notre orgueil et autres afin de faire grandir notre société dans le sens que l'a vraiment voulu le Créateur et éviter aussi que sa colère ne descende sur nous. Tant ceci est relatif aux femmes tant il l'est aussi pour les hommes.
En passant que mon pseudo ne vous fasse pas mourir de rires.