Cette année, le 21 juin va connaître la 32ème
édition de la Fête de la Musique. C’est en 1982, sous le gouvernement
socialiste de François Mitterrand que Jack Lang, alors ministre de la culture a
mis en place cette rencontre autour de la musique. Cela s’est très rapidement disséminé
dans le monde tant le succès a été très grand.
L’Afrique est très vite entrée dans la danse par le biais
des centres culturels français. Beaucoup de musiciens se sont engouffrés dans
la brèche et aujourd’hui, le 21 juin est devenu la fête universelle de la
musique.
Cette année, l’édition de la Fête de la Musique est
intitulée De vive Voix ; c’est
pour favoriser la voix sous toutes ses formes, et latitude.
La fête de la Musique peut être une occasion pour revenir
sur la situation des musiciens en Afrique. Ils ne peuvent pas vivre de leur art
à cause de plusieurs maux dont le principal est le piratage. On ne le dira pas
assez, le piratage tue la création. C’est un problème qui ne peut être résolu
que par une décision politique que peuvent prendre les différents Etats en
Afrique. La solidarité continentale doit jouer car un seul Etat ne pourra le
faire. Il faudrait que ce problème soit abordé au niveau de l’UA et en
coopération avec les autres continents.
Notre pensée va à tous ces musiciens traditionnels qui
sont clochardisés, considérés comme des vagabonds, des moins que rien. C’est
vraiment oublier l’importance des griots et des différents chantres dans l’Afrique
traditionnelles.
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