Dimanche 16 juin, on célèbre la Journée de l’enfant
africain. Cette journée est fêtée depuis 1991 où elle a été créée par l’Organisation
de l’Union Aficaine (OUA). Cette journée commémore le massacre des enfants de Soweto
en Afrique du Sud par le pouvoir Apartheid le 16 juin 1976. Le thème choisi
cette année est : « Eliminer
les pratiques sociales et culturelles néfastes affectant les enfants ».
C’est vraiment un vaste chantier qu’il s’agit ici d
L’enfant africain connaît tous les maux qu’un enfant
puisse rencontrer : enfants soldats, maltraitance, mutilations sexuelles,
travail des enfants, enfants de la rue, mariage précoce, l’analphabétisme…
C’est très important d’aborder le thème mais n’est-ce que
le problème d’une journée ? C’est bien de conscientiser un large public
sur les maux dont souffrent les enfants mais il faudrait que chacun de nous se
sente responsable de la détérioration de la situation des enfants.
Comment accepter que des enfants soient soumis à des
traitements inhumains ? Beaucoup pensent que l’éducation des enfants doit
passer par des brimades. On croit leur forger leur caractère en les soumettant
à des épreuves indignes.
Nous sommes prêts en une journée de dénoncer la situation
des enfants mais de participer à leurs exploitations pendant tout le reste de l’année.
A
quand une vraie politique de l’enfance ? Si le massacre de Soweto nous a
ouvert les yeux, c’est pour qu’aucun enfant ne connaisse plus la maltraitance.
C’est la journée de l’enfant africain mais il faut penser à tous les enfants du
monde. Il nous faut éviter de nous enfermer dans une démarche identitaire
fermée.
Evitons
d’infliger la souffrance aux enfants. Les enfants doivent aller à l’école,
avoir le temps de jouer et être aimés.
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