Il y a des joies simples que nous avons perdu l’habitude
de goûter. Il suffit quelquefois de très peu pour faire la joie d’une personne.
En Centrafrique, après avoir vécu des moments d’horreur, on réapprend à
redécouvrir des choses simples. La nuit du 28 au 29 décembre a été calme et
cela paraît extraordinaire, cela ressemble à un miracle. On ne se souvient plus
qu’il n’y a pas longtemps, cela était normal. Cela est possible parce que les
forces françaises Sangaris et celle de la Misca passe la nuit à patrouiller. Si
cela pouvait faire revenir la confiance. Souvent, nous ignorons que nous
possédons ce que nous allons chercher ailleurs, parfois très loin. Je voudrais
partager avec vous une chanson de Tracy Chapman : Remember the tinman
(rappelle-toi le ferblantier) dans une traduction personnelle. Vers la fin, la
chanson dit : « Souviens-toi du ferblantier qui a trouvé qu’il avait
ce qui semblait lui manquer » !
Il y a des
serrures sur les portes,
Et les
chaînes sur toutes les entrées vers l'intérieur
Il y a une
porte et une clôture
Et des
barres pour protéger de ce que, Dieu seul sait, se cache dehors
Qui a volé
ton cœur te laissant avec un espace
Que personne
ni rien ne peut remplir
Qui a volé
ton cœur, qui l'a retiré
Sachant que
sans cela tu ne peux pas vivre
Qui a retiré
la partie si essentielle à la totalité
Te laissant
avec un corps vide
De peau et
d’os
Quel voleur,
quel larron a volé ton cœur avec sa clef
Qui a volé
ton cœur,
Le sourire
de ton visage,
La lumière
innocente de tes yeux ?
Qui a volé
ton cœur ou l’aurais-tu abandonné ?
Et si tel
est le cas, quand et pourquoi ?
Qui a retiré
la partie si essentielle à la totalité,
Te laissant
avec un corps vide
De peau et
d’os ?
Quel voleur,
quel larron a volé ton cœur et sa clef ?
Maintenant
tout sentiment a disparu,
Tu n'as plus
confiance en personne.
Qui a volé
ton cœur ?
Le savais-tu
mais en ayant oublié la méthode et le moment ?
Etait-ce un
illusionniste ayant utilisé un miroir et un trucage ?
Est-ce un
élixir ou une potion que tu aurais bu ?
Qui a blessé
ton cœur,
Le
meurtrissant à un endroit
Que personne
ni rien ne peut guérir
Tu es allé
voir des sorciers, des princes et des mages,
Tu es allé
voir des sorcières, des bonnes, des mauvaises et des indifférentes.
Malgré cela,
tout sentiment est parti,
Tu n’as plus
confiance en personne.
Si tu peux
briser les murs,
Jeter ton
armure, enlever tous les barricades et les barrages routiers
Si tu peux
oublier qu’il y a des bandits et des dragons à tuer
Et n'oublie
pas que tu défends un espace vide.
Et
souviens-toi du ferblantier,
Qui a trouvé
qu’il avait ce qui semblait lui manquer !
Souviens-toi
du ferblantier,
Va trouver
ton cœur et reprends le !
Qui a volé
ton cœur ?
Personne ne
peut peut-être le dire ;
Je prie pour qu’un jour tu puisses le retrouver.
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