L’Europe a connu dans les siècles passés, des guerres qui
l’ont appauvrie et créé entre les peuples une grande haine. Peu à peu, avec le
concours de certains esprits, le désenchantement de la guerre a fait voir qu’un
autre avenir est possible. Les gens se sont rendu compte qu’il fallait désarmer
les esprits. L’idée d’un désarmement moral va se mettre en place et envahir
progressivement l’univers de la diplomatie internationale que le milieu de l’éducation.
On connaître en 1932 à Genève une conférence mondiale sur le désarmement. Pour
la première fois, cette question sera abordée comme facteur dont dépendent la
compréhension international et la sécurité des nations. A partir de là, on
connaître une évolution conceptuelle du désarmement morale. Cela se développera
entre les deux guerres mondiales et préparera les esprits par la suite à œuvrer
pour la paix. N’est-il pas temps qu’en Afrique, les intellectuels puissent s’engager
résolument pour le désarmement moral ?
La situation en Afrique amène à réfléchir. La guerre
semble s’insinuer partout. Il suffit de regarder les cartes des conflits. Le
printemps arabe a transformé le Maghreb en zone chaude. En Afrique orientale, à
partir de la Somalie, le conflit est alimenté par les chebab ; l’Océan
Indien est pratiquement impraticable. En Afrique Centrale, des noms comme M23,
Séléka, Joseph Koni nous rappellent qu’il y a tout un travail à faire pour la
paix et la sécurité. En Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire se remet
difficilement de sa crise post-électorale pendant que le Mali attire l’attention
de la communauté internationale.
Tout montre qu’il faudra que les intellectuels africains
prennent la question au sérieux. Un sommet se prépare à Paris sur l’Afrique (Sommet de l'Elisée pour la paix et la sécurité en Afrique).
Cependant, Il faudrait que le germe de l’avenir vienne de l’Afrique elle-même.
Quelle peut être la contribution des africains eux-mêmes ?
Il faudrait que petit à petit, les intellectuels
africains puissent s’organiser. Que l’idée d’une rencontre puisse se développer
autour d’un groupe d’intellectuels. Il y a eu des gens qui ont porté l’idée des
rencontres autour des arts nègres. Que maintenant les intellectuels africains
puissent soutenir et développer l’idée d’un désarmement moral en Afrique. Les
fusils ont déjà trop fait la loi en Afrique. Il faut maintenant que la raison
prenne la relève. Intellectuels de toute l’Afrique, unissez-vous pour la
paix!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire