Cette semaine, comme par un tour de passe dont il a le
secret, l’Afrique vient de nous rappeler ses vieux conflits qu’on croyait déjà
révolus à jamais. Faut-il dire que l’Afrique tient à son archaïsme ? La
tension s’est de nouveau rallumée au Mozambique. La saga entre le pouvoir et la
Renamo a recommencé. La base des anciens rebelles a été conquise le lundi 21
octobre par les troupes gouvernementales.
On croyait les guerres coloniales et postcoloniales
dépassées en Afrique et que les seuls combats qui restaient étaient ceux du
développement et de la démocratie.
En 1992, au plus fort de la crise qui secouait le
Mozambique, un accord de paix a, sous l’entremise de Sant ‘Egidio, mis un terme
à 16 années d’une guerre civile entre le Frélimo (au pouvoir) et la Renamo.
S’il y a eu par intermittence dans accès de fièvre dans
la situation du Mozambique, on peut dire que ce qui se passe actuellement peut
être considéré comme l’une des plus fortes tensions que le pays connaît depuis
la fin de la guerre civile.
Si le pays renoue avec ses démons, l’occasion nous est
donnée pour nous demander pourquoi, alors que partout dans le monde, les
efforts de paix vont vers un plus grand développement économique et vers plus
de liberté individuelle, sur le continent africain, les hommes politiques
reviennent toujours avec une régularité du métronome à l’usage des armes pour
la revendication d’intérêts personnels ?
On ne peut pas dire qu’il y a sur ce continent une sorte
de fatalité. L’homme, ici comme ailleurs est capable de prendre en main sa
destinée. Il faut donc doubler d’effort pour que l’éducation se développe car c’est
l’unique chemin vers ce qu’on d’autres, en d’autres temps ont appelé le
désarmement moral.
Que plus jamais les armes ne résonnent en Afrique !
Cela est possible !!!
Merci pour la reflexion et le partage, il nous faut un veritable eveil de nos consciences. Ce qui ne viendra que par une education a la tolerance et au respect de la vie.
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