Le 12ème congrès du PDCI (parti démocratique
de Côte d’Ivoire) s’ouvre le 3 octobre 2013. Le parti de feu Houphouët-Boigny a
du pain sur la planche. Il s’agit entre autre d’ouvrir le débat
sur l’alternance à la tête du parti. Le président sortant du
parti monsieur Henri Konan Bédié devra-t-il être reconduit ? Faudra-t-il
tout simplement le lui renouveler ? Plusieurs obstacles se dressent sur
son chemin.
Il y aura probablement quatre candidats à la présidence
du parti : Henri Konan Bédié le président sortant, Alphonse Djédjé Mady le
secrétaire général du parti, Bertin Konan Kouadio le président de la Jeunesse
du PDCI, et enfin Kouassi Yao l’ancien secrétaire général de la présidence,
Kouassi Yao.
Alors que le bureau politique cherche le consensus autour
du président sortant, la candidature de ce dernier est contestée par ses trois
concurrents pour dépassement de l’âge limite prévu par les textes. En effet,
monsieur Henri Konan Bédié est âgé de 79 ans alors que la limite d’âge pour
être à ce poste est 75 ans. Faudra-t-il changer les textes pour qu’il puisse se
présenter ?
Il est grand temps qu’en Afrique, la question de l’alternance
soit traitée d’une manière plus rationnelle. Pourquoi les dirigeants, alors qu’ils
prennent de l’âge et qu’ils ont été au pouvoir pendant plusieurs décennies n’arrivent
pas à passer le témoin aux plus jeunes ?
S’il faut compter les partis ou les pays où suivant les
textes en vigueur les chefs ont accepté de laisser leur place aux plus jeunes,
les doigts des deux mains suffiraient amplement.
Lorsque l’on sait qu’une des plus grandes puissances du
monde, les Etats-Unis, a comme chef un homme qui serait le fils de la plupart
des chefs d’Etat en Afrique, on a bien le droit de s’étonner.
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