On croyait avoir vécu ce qui ressemble à un mauvais film
jusqu’au bout et qu’on n’avait plus d’autre alternative que de sortir du tunnel ;
or les faits nous font prendre conscience que le calvaire ne fait que continuer
car si, un peu partout, on cherche à sortir la RCA de son impasse, tout le
monde ne l’entend pas de la même manière. Il y a encore des esprits qui
cherchent des moyens pour enfoncer davantage le pays dans l’innommable. Une
affaire de présumé trafic d’armes vient d’être mise à jour.
La nouvelle semble venir de l’instance qui en
Centrafrique est chargée du désarmement et de la sécurisation du pays, la
FOMAC. Elle dit avoir arrêté un intermédiaire qui tentait de lui acheter des
armes ; cela se serait passé ce jeudi 17 octobre.
Un homme serait entré en contact avec la FOMAC dans l’intention
d’acheter des armes pour le compte, semble-t-il, du général Yahya (qui serait
en service à Bossangoa). L’homme espérait que la FOMAC lui vende des armes
prises dans le stock des armes récupérées lors du désarmement.
Une enquête est ouverte pour vérifier les affirmations de
l’homme appréhendé, notamment sur l’implication du général Yahya et de la
quantité d’armes déjà achetées.
Cette histoire digne des romans d’espionnage vient
rappeler qu’il faut rester éveillé si l’on veut vraiment travailler pour le
désarmement et la sécurisation en RCA. Tout le monde ne trouve pas son intérêt
dans la paix et beaucoup continueront à œuvrer pour que l’anarchie règne dans
ce pays.
Pour la plupart de ces trouble-fêtes, la loi ne vaut pas ;
tout est négociable pourvu qu’on en paie le prix.
Ce qui vient de se passer est une mise en garde à peu de
frais. Il ne faut donc pas baisser la garde. Le peuple centrafricain a déjà
assez souffert.
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