La tradition veut qu’à l’aube d’une nouvelle année, on
s’adresse des vœux pour l’année à venir. Cela vient sans doute du désir que la
nouvelle année soit meilleure que celle qui est en train de s’achever.
L’avantage de cet exercice est, à mon avis, qu’il force, à partir du présent,
de faire une rétrospective en vue de l’avenir.
L’année qui vient de s’écouler, nous avons eu à vivre
beaucoup de choses, de bonnes et de mauvaises. Nous avons connu des guerres sur
notre continent africain : le Mali, la République Démocratique du Congo,
La RCA, le Soudan du Sud, la Somalie. Il y a eu de graves perturbations de la
paix au Nigéria avec Boko Haram, les effets des explosions de Mpila au Congo
(Brazzaville), la répression des mineurs en grève en Afrique du Sud. Il est
impossible de rappeler tous ces événements de non-paix. Il y a eu la
disparition de plusieurs amis et hommes illustres dont le dernier, Nelson
Mandela a réuni toute la planète pour ses funérailles.
L’horloge s’égrène et bientôt va commencer l’année
prochaine ; nous sommes déjà dans l’année nouvelle. Nous formulons nos
vœux pour que la paix revienne sur notre continent. Notre souhait est que la
démocratie s’installe réellement et que les élections se passent dans la plus
grande crédibilité. Nous souhaitons qu’il n’y ait plus de tripatouillage des
constitutions, que les journalistes puissent faire librement leur travail et
que la société civile puisse exercer sans qu’on ne lui mette des obstacles sur
son chemin. Notre souhait est que la nouvelle année soit celle de la jeunesse.
Que la classe politique puisse vraiment se renouveler et que dans toute
l’Afrique, on voit des jeunes leaders monter, prendre part dans le jeu
politique, insuffler leur jeune sève dans corps du continent tout entier.
A tous et à toutes, je souhaite une bonne et heureuse
année !
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