Selon un communiqué du CICR datant du jeudi 31 octobre,
le Comité international de la Croix-Rouge, en coopération avec l’armée
tchadienne, vient d’achever la formation d’un millier de militaires tchadiens
en droit international humanitaire. C’est sans doute une prise de conscience
que désormais, il ne suffit pas de savoir manier la kalachnikov pour être un
bon militaire. Il faut en plus de cela avoir une tête bien faite et les
autorités tchadiennes semblent avoir retenu la leçon après leur tentative
infructueuse de mettre un général tchadien à la tête des forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations
Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
La formation qui a duré 5 jours a eu lieu au centre d’instruction de Loumia et permis aux militaires de se familiariser d’une part avec les notions de bases du droit international humanitaire, à savoir comment limiter les effets des conflits armés en protégeant les civils et les blessés dans un effort pour restreindre les moyens et les méthodes de guerre et d’autre part avec les règles d’engagement applicables aux forces armées dans les opérations de maintien de paix.
La formation qui a duré 5 jours a eu lieu au centre d’instruction de Loumia et permis aux militaires de se familiariser d’une part avec les notions de bases du droit international humanitaire, à savoir comment limiter les effets des conflits armés en protégeant les civils et les blessés dans un effort pour restreindre les moyens et les méthodes de guerre et d’autre part avec les règles d’engagement applicables aux forces armées dans les opérations de maintien de paix.
Le chef de la délégation du CICR au Tchad, Linh Schroeder
a déclaré à propos de cette formation que « le participants ont été sensibilisés aux conséquences humanitaires
découlant des opérations militaires qu’ils auront à mener sur le terrain. Des
sujets aussi importants que la
protection des civils dans les conflits
armés ont pu être abordés ».
Cette mission vient à point car les militaires tchadiens,
si jusque-là, on ne pouvait nier leur courage lors des engagements militaires,
avaient la fâcheuse tendance à croire qu’on pouvait résoudre tous les problèmes
avec le fusil et la baïonnette. Ainsi dès que les combats prenaient fin et qu’il
fallait assurer le maintien de paix, faire le travail de la police, les
militaires tchadiens se transformaient tout simplement en forces prédatrices.
Ces militaires ainsi formés seront envoyés au Mali et en
Centrafrique. Il faut espérer qu’après cette formation, ils comprendront mieux
ce qui est attendu d’eux et qu’ils aideront
aux opérations de sécurisation et de maintien de paix dans les régions
qui ont connu la guerre.
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