L’archevêque métropolitain de N’Djamena, monseigneur
Matthias Ngartéri Mayadi n’est plus depuis hier 19 novembre 2013. Il est décédé
dans l’avion médicalisé qui l’évacuait vers la ville de Lyon en France.
Monseigneur Ngarteri était affaibli depuis quelque temps.
Déjà cet été, son état de santé avait avait alerté plus d’un mais heureusement,
il a pu relativement se rétablir vue qu’il était un homme solide. La dernière
alerte date d’une semaine où il a été alité suite à un accident
cardio-vasculaire.
Dès que la nouvelle du décès du prélat a été annoncée, un
deuil national de deux jours a été annoncé : les drapeaux sont mis en
bernes, les écoles confessionnelles catholiques ont fermé leurs portes, les
radios ont interrompu leurs programmes habituels pour passer la musique
religieuse et classique.
Monseigneur Matthias Ngarteri laissera un vide au sein du
clergé tchadien. Il avait été ordonné prêtre en 1978 en même temps que son
jumeau dans le sacerdoce monseigneur Edmond Djitangar, actuel évêque de Sarh.
Monseigneur Ngarteri est le premier évêque tchadien. Il a été tour à tour, l’ordinaire
du diocèse de Sarh, puis de Moundou avant de se retrouver dans l’archidiocèse
de N’Djamena, poste qu’il a occupé jusqu’à son décès.
Monseigneur Matthias qui a instauré la restauration de la
cathédrale de N’Djamena et la construction d’une basilique à N’Djamena, n’aura
pas le joie de voir ces œuvres achevées mais cela peut être vue comme un
message d’espérance qu’il laisse au peuple de Dieu.
Par son directeur de cabinet, le président de la
République Idriss Déby Itno a présenté ses condoléances à l’ensemble des hommes
de Dieu et a salué la mémoire de l’illustre disparu
Merci Pascal
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