Un fait qui marque les esprits ! Devant les
stations-services de N’Djamena, on voit de longues files de véhicules. Il y a
pénurie d’essence dans la ville.
Il semble que c’est la période de la révision des installations
de la raffinerie de Djermaya. Il y aurait en effet l’arrêt de la production de
la raffinerie depuis une semaine. Bien que selon les autorités, il y aura un
stock de sécurité mais cela ne semble pas suffire.
Très vite sont apparus les vendeurs de carburant au bord
des routes. Cela rappelle bien les jours d’antan. La spéculation était
également au rendez-vous. Bien que les prix n’ont pas augmenté dans les stations-services,
les spéculateurs des bords des routes ont augmenté le prix du litre d’essence
jusqu’à 1200 francs (au lieu de 500).
Il est étonnant que le Tchad qui est devenu un pays
pétrolier ne soit pas capable de contrôler ses stocks de carburant. S’il y a un
stock de sécurité, comment certaines personnes ont-elles la possibilité d’entretenir
la pénurie dans toute une ville ? Comment est-ce que des mesures n’ont pas
été prises dans un domaine aussi sensible et stratégique que le carburant ?
Comment traiter avec autant de légèreté un problème qui touche à la sécurité de
tout un pays ?
Il faudrait que les autorités réagissent rapidement avant
que la ville de N’Djamena ne soit paralysée. S’il était possible de calculer
les pertes économiques que génère cette pénurie, on se rendrait compte qu’il
faut agir à célérité.
On sait ce qui se passe à N’Djamena ; la question
est de savoir comment cela est géré dans les provinces.
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