lundi 6 octobre 2014

Tchad, pénurie de carburant à N'Djamena (par Pascal Djimoguinan)



            Un fait qui marque les esprits ! Devant les stations-services de N’Djamena, on voit de longues files de véhicules. Il y a pénurie d’essence dans la ville.
            Il semble que c’est la période de la révision des installations de la raffinerie de Djermaya. Il y aurait en effet l’arrêt de la production de la raffinerie depuis une semaine. Bien que selon les autorités, il y aura un stock de sécurité mais cela ne semble pas suffire.
            Très vite sont apparus les vendeurs de carburant au bord des routes. Cela rappelle bien les jours d’antan. La spéculation était également au rendez-vous. Bien que les prix n’ont pas augmenté dans les stations-services, les spéculateurs des bords des routes ont augmenté le prix du litre d’essence jusqu’à 1200 francs (au lieu de 500).
            Il est étonnant que le Tchad qui est devenu un pays pétrolier ne soit pas capable de contrôler ses stocks de carburant. S’il y a un stock de sécurité, comment certaines personnes ont-elles la possibilité d’entretenir la pénurie dans toute une ville ? Comment est-ce que des mesures n’ont pas été prises dans un domaine aussi sensible et stratégique que le carburant ? Comment traiter avec autant de légèreté un problème qui touche à la sécurité de tout un pays ?
            Il faudrait que les autorités réagissent rapidement avant que la ville de N’Djamena ne soit paralysée. S’il était possible de calculer les pertes économiques que génère cette pénurie, on se rendrait compte qu’il faut agir à célérité.
            On sait ce qui se passe à N’Djamena ; la question est de savoir comment cela est géré dans les provinces.



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