Aujourd’hui 24 avril 2013,
cela fait exactement un mois que la coalition séléka a pris le pouvoir en Centrafrique ; en
effet, ce fut le dimanche 24 mars 2013 qu’elle est entrée dans Bangui et a
chassé le pouvoir précédent.
La situation sécuritaire est encore chaotique. Des bandes
de pillards sévissent encore un peu partout ; le pouvoir ne parvient pas à
contrôler ses éléments armés. Les bureaux ne sont pas encore ouverts.
Malgré cela, il est possible de voir des signes d’espérance
pour la République Centrafricaine. Le premier signe vient en creux montrer les
efforts pour que tout aille bien : aujourd’hui, tout le transport public a
pu organiser une grève et a réussi à rencontrer le ministre d’Etat à la
sécurité ; le comité des transporteurs vient de rappeler les chauffeurs de
taxis, de bus et de cars à reprendre leurs activités.
Je suis surpris de la liberté dont usent les journalistes
tant dans les différentes radios et que dans la presse lorsqu’ils dénoncent les
exactions. Ils n’hésitent pas à dénoncer les éléments de séléka lorsqu’ils
agissent mal.
Ça et là, on voit qu’il y a même au niveau de certains
chefs militaires un désir pour que les choses aillent mieux. On procède à l’arrestation
de certains faux sélékas. C’est un effort qui doit se développer et ne pas se
cantonner uniquement dans Bangui.
J’ose espérer que la RCA est en train de connaître les
douleurs de l’enfantement et que bientôt tout ira de nouveau bien. En tous les
centrafricains, on sent la rage de vivre et cela est un bon signe pour l’avenir.
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