samedi 3 août 2013

Sarh, un joyau dans un écrin (par Pascal Djimoguinan)


            La ville de Sarh (anciennement Fort-Archambault) est une ville du Sud du Tchad, bâtie au bord du fleuve Chari. Elle a une population estimée à 112.674 âmes et est la troisième ville du Tchad après N’Djamena et Moundou, respectivement capitale administrative et capitale économique. Sarh est le chef-lieu de la région du Moyen Chari et du département du Barh-kôh.

            Si la ville de Sarh est née d’un village nommée Kokaga, elle a failli devenir la capitale administrative du Tchad, n’eut été les caprices de la femme du gouverneur coloniale qui trouvait que le climat de la ville n’était pas bon pour sa peau.

            Depuis plus de deux décennies la ville semblait en état de léthargie. Une vieille ville qui n’en finissait pas de mourir avec ses vieilles bâtisses coloniales qui lui donnait l’air d’une ville hors du temps.

            Cependant depuis 5 ou 6 ans, la ville de sarh, tel un phénix, renaît de ses cendres. Certains bâtiments ont été « réhabilités » alors que d’autres sortent fraichement de terre. Les différents axes principaux sont goudronnés. L’ancienne société textile (STT) renaît sous l’appellation « Nouvelle Société Textile » (NSTT).

            Sarh retrouve son rang et n’est plus prête à le perdre. Il fait vraiment plaisir de se promener dans la ville avec toute la verdure dont elle est revêtue. On sent que la ville de Sarh peut rapidement devenir un centre important au niveau de l’Afrique centrale avec tout le potentiel humain, économique, culturel et touristique dont elle dispose. La décennie à venir appartient à la ville de Sarh.


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