Pour parler la situation qui prévaut au Tchad aujourd’hui après les élections, Shakespeare qui a le don des formules dirait tout simplement : « too much ado about nothing » ; formule assez sibylline que le français traduirait simplement par une formule non moins sibylline : « La montagne qui accouche d’une souris ».
Le paysage qui s’étend sous
nos yeux après le premier tour des élections du 11 avril 2021 ressemble, à s’y
méprendre, à celui d’un champ de bataille le lendemain d’un combat ou le
carnage a eu lieu. Chacun compte ses morts et il n’est pas temps de parler de
vainqueur ou de vaincus car tous sont dans les affres de la mort. S'il faut parler de victoire, on parlerait de la victoire à la Pyrrhus.
Un seul constat pour le
moment. Le roi est nu, vive le roi.
Les jours à venir risquent d’être
pleins de surprises d’un camp à l’autre. Croisons les doigts et attendons que
la raison prenne le dessus.
L’avenir porte le possible et
tout est ouvert. Le seul problème est de savoir quelle inflexion sera donnée
aux choses. Entre le « Je vous ai
compris » des forts et le passage en force des sourds, il y a beaucoup
d’autres possibilités.
Ni Cassandre, ni pythie de
Delphes, je ne voudrais m’engager dans des prédictions ; d’autres
possèdent des boules de cristal et n’hésiteront pas à inonder les réseaux
sociaux de quoi demain sera fait.
Faisons confiance à la
politique !
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