Un
pays, une nation : le Tchad
Une Capitale : N’Djamena
Trois sites : l’académie de police, le commissariat
central, le marché central
Quelques chiffres : 38 morts, une centaine de
blessés, 15 morts et 80 blessés.
Voilà les faits d’armes de la secte islamiste Boko Haram
au Tchad. C’est l’idéologie de la terreur dans son expression la plus absurde.
Faire peur, le faire le plus possible. Il n’y a rien d’autre derrière. C’est l’irrationalité
la plus abjecte que la nation tchadienne est en train de découvrir.
Le terrorisme est par définition un ennemi sans visage,
qui frappe dans l’intention de semer la terreur partout et de tout
désorganiser. Souvent, il vise quelque chose mais dans le cas de Boko Haram, il
n’en est pas question. Si dans ses débuts au Nigeria, on pouvait déceler de
temps en temps des relents de rationalités dans les coups de cette secte, il s’agit
maintenant ni plus ni moins d’une folie meurtrière qui se répand partout.
L’armée tchadienne est en première ligne dans les
opérations militaires contre la secte Boko Haram depuis le début de l’année et
semble lui avoir porté un coup sévère. Ces attentats semblent être des
tentatives de semer des troubles au sein de l’unanimité qui semble être
présente dans la biosphère politique au Tchad dans la lutte contre Boko Haram.
Cette secte obscurantiste ne pouvait être tolérée plus
longtemps aux portes du Tchad. Il ne faut pas croire que c’est l’intervention
du Tchad contre elle au Nigeria qui a provoqué sa réaction au Tchad. Il ne faut
pas avoir la naïveté de croire que si le Tchad avait croisé les bras, il n’aurait
pas eu maille à partir avec la secte. Ce n’était qu’une affaire de temps et l’intervention
du Tchad au Nigeria semble avoir retardé les attentats au Tchad.
Les attentats qui ont eu lieu à N’Djamena jusque-là ont
été assez spectaculaires. Tel est d’ailleurs leur but. Marquer les plus les
esprits. Cependant, des indices peuvent faire voir que paradoxalement, ils sont
les signes de la faiblesse grandissante de la secte. Ce ne sont que les soubresauts
d’un serpent mortellement atteint à la tête.
Il y aura encore certainement quelques attentats mais il
faut croire que c’est la fin de Boko Haram. Ce n’est pas le moment de prendre
peur et de croire que notre salut se trouvera dans la fuite. La solidarité de
toute la nation nous aidera à être encore plus forts. Nous vaincrons !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire