Pour toute personne arrivant nouvellement à Sarh, il y a
une énigme qu’il passera certainement les 48h suivantes à tenter de résoudre.
Lorsqu’elle aura essayé toutes les hypothèses, elle se hasardera à poser la
question aux habitants de la ville qui lui feront comprendre qu’une telle
évidence ne demande pas d’explications, tellement cela saute aux yeux. Il
s’agit des buses que l’on retrouve un peu partout, alignées le long des grandes
artères. A quoi peuvent-elles bien servir, d’autant plus que l’alimentation de
la ville en eau courante ne pose pas de problème et qu’il n’y a pas lieu à
faire des forages un peu partout. A quoi peuvent bien servir ces buses ?
Il semble bien que la ville de Sarh a fait l’option
d’utiliser ces buses pour le drainage des eaux de pluies et éviter ainsi les
inondations et les eaux stagnantes qui favorisent le foisonnement des
moustiques dans cette ville où le paludisme est endémique.
On voit ainsi que partout, de manière systématique, de
grands travaux sont effectués. Des engins de travaux publics creusent des
canaux où sont enterrées les buses qui drainent les eaux. Il faut reconnaitre
que le résultat est probant puisqu’après les grandes pluies, l’eau ne tarde pas
à être évacuée.
Les travaux ne sont pas encore terminés ; ils continuent
sur les voies, les unes après les autres. Les dernières en dates étaient
d’abord l’avenue des jeunes puis maintenant la voie qui longe l’aéroport, entre
la nationale venant de Koumra et l’avenue Tombalbaye.
Si la critique est parfois prompte, il faut savoir
reconnaître les efforts fournis et encourager ce qui se fait bien. La ville de
Sarh se trouve sans doute dans un cercle vertueux dans la résolution du
problème du drainage des eaux de pluie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire