Chaque année, le nombre de réfugiés dans le monde ne fait
que monter. A la fin de l’année 2013, leur nombre a augmenté de 1 million cinq
cent mille (16,7 millions en 2013). On parlait de l’Afghanistan, de la Syrie et
de la Somalie. Le chiffre de 2014 sera sidérant car se sont ajoutés les
conflits du Mali, de la République centrafricaine. L’Afrique pour une fois n’est
pas avare dans les chiffres et se trouve dans le peloton de tête en nombre de
réfugiés et de déplacés. Le palmarès revient à la Somalie, suivie par le Soudan
et la République démocratique du Congo. Pour l’accueil, c’est le Kenya qui est le premier pays
africain avec plus de 500.000 réfugiés suivi du Tchad qui ploie sous le poids
des réfugiés venant du Soudan et de la Centrafrique.
Il faut dire que ce phénomène a donné lieu à la multiplication
des ONG avec des humanitaires à tour de bras. Il est fort louable que des
hommes et des institutions se mettent au secours des plus pauvres et des plus
démunis. Cela honore sans doute notre humanité.
Il est cependant une question qu’il faut désormais se
poser avec courage. De quoi sera fait demain ? Les humanitaires
apparaissent de plus en plus comme le bras gauche et tous ceux qui provoquent
ces conflits qui déplacent toutes ces populations.
Pourquoi les conflits en font qu’augmenter et le nombre
de réfugiés et de déplacés de croitre d’une manière exponentielle ?
Pourquoi n’est-ce pas le nombre d’armes vendues dans le monde qui diminue ?
Pourquoi le nombre d’humanitaire ne fait-il que croître ?
Et si on se demandait sérieusement qui sont les vrais
marchands d’armes dans le monde ? La cours pénale internationale poursuit
les chefs d’Etats qui ont favorisé les conflits dans leur pays et qui ont
contribué à la mort des civils ; quand pourront comparaître les chefs d’Etat
des pays qui vendent les armes dans le monde ? Il ne faut pas qu’il y ait
deux poids, deux mesures. Il suffit de couper le mal à sa racine. Mais cela ne
sera qu’un rêve car malgré la crise économique mondiale, le seul commerce qui
marche le mieux est celui des armes ; il y a des milliards en jeu.
Pour que le nombre de réfugiés diminue, il faut que le
nombre d’armes vendues dans le monde diminue.
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