"Nous encourageons les
initiatives prises par la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) afin
d'ouvrir le chemin au véritable dialogue entre les fils et les filles du pays
pour éviter le pire" a affirmé Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de
l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), partie intégrante du
regroupement des forces politiques et sociales acquises au changement,
également connu sous le nom de Le Rassemblement.
Les Evêques cherchent
actuellement à jouer un rôle de médiateurs entre le Rassemblement et les
signataires de l'accord du 18 octobre, à savoir la majorité du Président Joseph
Kabila et une partie de l'opposition. L'objectif est de parvenir à une synthèse
des positions des deux parties. "Quelque puisse être cette synthèse,
demeure encore une inconnue. Probablement, il sera le fruit d'un compromis au
sein duquel chacune des parties devra céder quelque chose pour obtenir quelque
chose d'autre" affirme une note envoyée à l'Agence Fides par le Réseau
Paix pour le Congo.
L'accord du 18 octobre dernier
prévoit la création d'un gouvernement d'unité nationale placé sous la conduite
d'un Premier Ministre issu de l'opposition qui a participé au dialogue, ayant
pour mission prioritaire d'organiser les élections présidentielles d'ici la fin
du mois d'avril 2018. En application de cet accord, Joseph Kabila a nommé le
député de l'opposition Samy Badibanga au poste de Premier Ministre
"Il est possible de se
demander si la nomination de Samy Badibanga pourra contribuer à la formulation
de cette synthèse de compromis. En effet, il est membre de l'opposition qui a
participé au dialogue et, dans le même temps, il est aussi membre - même si il
a été radié ou auto exclu - d'un parti, l'UDPS, qui fait partie intégrante du
Rassemblement. Il pourrait donc constituer le point de conjonction entre les
deux parties" affirme la note.
La principale question demeure
l'avenir politique de Joseph Kabila. Bien que la Constitution prévoit qu'il ne
peut se porter candidat afin d'obtenir un troisième mandat, le non-respect de
l'échéance électorale, initialement prévue pour la fin de décembre prochain, en
ce qui concerne l'élection d'un nouveau Chef de l'Etat est imputé par
l'opposition à une tentative de Joseph Kabila visant à réviser la Constitution
afin de pouvoir briguer un troisième mandat.
Selon la presse congolaise, le Rassemblement a fait d'importantes concessions dont l'acception d'une période de cohabitation avec Joseph Kabila, au cours de la transition qui devra conduire à des élections transparentes, sans cependant la participation du Président sortant. (L.M.) (Agence Fides 29/11/2016)
Selon la presse congolaise, le Rassemblement a fait d'importantes concessions dont l'acception d'une période de cohabitation avec Joseph Kabila, au cours de la transition qui devra conduire à des élections transparentes, sans cependant la participation du Président sortant. (L.M.) (Agence Fides 29/11/2016)
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