Ce siècle appartient à celui qui saura le mieux user des
outils des télécommunications. Or les télécommunications sont définies comme « la
transmission à distance d’informations avec des moyens à base d’électronique et
d’informatique. »
Le Tchad qui a connu un grand retard dans le domaine des
télécommunications avait entrepris d’être à jour. La jeunesse, fer de lance de
la nation avait compris les enjeux de ce combat. Elle s’est plus rapidement que
les aînés accaparée cet outil et l’a rapidement maîtrisée.
Malgré les prix exorbitants que font les services de
téléphonie et autres pour donner accès à internet, très vite les jeunes ont
emprunté l’autoroute de la communication. En moins de de 5 ans, le nombre des
usagers des réseaux sociaux (particulièrement Facebook, Whatsapp, Viber) a
explosé, poussant plus loin les frontières ; les jeunes tchadiens, comme
les jeunes d’autres pays, sont devenus des citoyens du monde. Ils peuvent
facilement s’informer et informer.
Malheureusement, nul ne sait pourquoi, depuis deux mois,
tous les réseaux sociaux ont été bloqués au Tchad. Est-ce une tentative
délibérée de ramener le Tchad au Moyen-Age de l’électronique et de l’informatique ?
Est-ce une politique des réseaux téléphoniques ? Est-ce une décision
gouvernementale ?
En l’absence d’une explication officielle, on ne peut que
dire que les pertes (dans tous les sens du terme) sont plus nombreuses que les
gains (s’il y en a).
Il n’est pas possible de transformer le Tchad, aujourd’hui,
en une vaste prison informatique. Que ceux qui détiennent le pouvoir reviennent
à la raison et ordonne que les réseaux sociaux soient de nouveau ouvert à tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire