S’il se trouve une personne qui doute de l’incivisme dans
la ville de Sarh, il lui suffit de sortir et d’emprunter les routes
bitumées ; elle rentrerait chez elle écœurée de tout ce qu’elle aurait vu.
Le propos n’est pas de faire la guerre aux conducteurs de
mototaxis. Il est question de revoir l’organisation de tout le système du
transport public dans la ville.
Le système routier de la ville de Sarh a connu un essor
depuis quelques années grâce au bitumage de ses rues. Si cela permet d’éviter
la boue pendant la saison des pluies, le plaisir ne s’arrête que là. Les
usagers de ces voies publiques sont d’un incivisme notoire.
Il y a deux routes qui sont à double-voie. Il s’agit de
la route qui va de l’entrée de la ville en venant de Koumra, jusqu’à la
Coton-Tchad et de la route venant de Kyabé, de la NSTT (Nouvelle Société
Textile du Tchad) jusqu’au rond-point Nargay.
Il est difficile de rouler sur la double voie parce que
les motos, les bicyclettes et les piétons trouvent un malin plaisir à aller à
contre-voie (dans le sens interdit), du côté de la bande gauche ordinairement
réservée aux véhicules plus rapides. Il est pour certains plus aisé de prendre
le sens interdit plutôt que d’aller quelques mètres plus loin pour trouver l’espace
qui leur permettrait d’emprunter la route dans le bon sens. Quelques
automobilistes trouvent aussi leur plaisir à ce jeu dangereux.
Alors que la route est devenue un vrai parcours du combattant
pour tout usager qui veut suivre la norme, la police y est étrangement absente.
Malgré le fait que les accidents soient courants, aucune mesure n’est prise.
Il est à se demander si les routes ont été bitumées sans
avoir pris le temps de préparé la population.
Il faudrait que la police s’engage à régler la
circulation, particulièrement sur les voies à double sens jusqu’à ce que la
population prenne des bonnes habitudes. On éviterait ainsi des pertes inutiles
de vies humaines.
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