Un sommet de l’UA vient de se tenir à Addis-Abeba à
propos de l’épidémie d’Ebola en Afrique. Enfin serions-nous tenter de le dire.
Et c’est justement là que se trouve la question. L’épidémie a commencé en début
de l’année en Guinée pour se répandre à d’autres pays africains et pourtant, c’est
en ce début de septembre, après que l’épidémie ait fait près de 2300 morts que
l’UA (l’Union Africaine) se réunit. Où se situe le mal ?
L’Afrique est un continent d’hommes fiers et qui ont des
raisons pour l’être. Ce sont des peuples qui ont connu une grande histoire avec
de grands héros. Ils aspirent à un avenir non moins prestigieux et ils le
méritent. Mais rien ne semble marcher. A qui la faute, dirait quelqu’un.
L’Afrique a-t-elle les dirigeants qu’elle mérite ?
Cette simple question pourrait peut-être susciter chez certaines personnes une
simple réflexion. Pourquoi les dirigeants africains ont-ils tant tardé avant de
se réunir pour voir les stratégies à mettre en place face à cette maladie ?
On les a quand même connus plus rapides à se réunir à d’autres occasions,
notamment lorsqu’il a fallu s’octroyer l’inhumunité contre la Cour pénale
internationale. Les chefs d’Etat africains s’étaient réunis en un temps record
pour se soustraire du glaive de la justice et se protéger mutuellement.
Toute honte bue, le citoyen lambda a vu que c’était l’Occident
et les organisations internationales qui se précipités à son chevet. Qu’il s’agisse
de la recherche de sérum ou de vaccin contre Ebola, l’Afrique dépend totalement
de l’Occident, pourtant cela fait déjà plusieurs décennies que cette épidémie
revient à intervalle régulier. Il est étonnant que l’Afrique n’ait pas pensé à
mettre en place une structure panafricaine de recherche contre ce virus.
L’Union africaine s’est finalement réunie le lundi 8
septembre à Addis Abeba pour définir une stratégie à l’échelle du continent
contre l’épidémie d’Ebola. Il a été conseillé lors de cette rencontre que les
pays africains puissent lever toutes les restrictions aux voyages mises en
place contre l’épidémie.
Il faut espérer que nos hommes politiques pourront
prendre l’habitude de réagir ensemble avec célérité pour faire face aux
prochains problèmes qui se présenteront et qu’ils sauront montrer leur grand
amour pour leurs peuples.
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