lundi 7 février 2022
Tchad : Etat civil, une fraude rampante et persistante (par Pascal Djimoguinan)
L’état civil est défini comme la condition des individus en ce qui touche les relations de famille, la naissance, le mariage, le décès, etc. Il en ressort que c’est par l’état civil que l’on peut identifier une personne, puisqu’il fournit le nom, le prénom, le sexe, la date et le lieu de naissance, la filiation, la nationalité, la date et le lieu du décès, etc. Cela signifie que l’acte qui est produit par l’état civil doit être fiable et ne peut souffrir de changement sur un simple coup de tête.
Si jamais il y a un problème majeur qui se pose et qu’il faille faire un changement, il faut passer par un tribunal qui, seul peut établir un jugement supplétif qui est une décision pour remplacer un acte authentique parce qu’il y a un problème ou parce qu’il a été détruit (incendie, guerre, etc.)
Ce qui se passe actuellement dans beaucoup d’endroits au Tchad est une fraude qui doit être punie. Il se trouve que beaucoup de jeunes qui arrivent dans les classes d’examens vont se faire établir un acte de naissance avec une autre date naissance que la leur.
Beaucoup composent donc avec de faux actes de naissance puisque établis sans tenir compte de la procédure. Ces personnes ont donc deux états civils.
Un sérieux travail devrait être fait, notamment dans les centres qui ont habilité à établir les actes de naissance. Il suffit aujourd’hui que quelqu’un se présente dans un centre d’état civil pour établir un acte naissance sans qu’on prenne le temps de vérifications préalables.
Une véritable réflexion doit commencer si nous voulons que les papiers officiels aient de la valeur, aussi bien ici qu’à l’étranger.
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