Père Jacquineau, ton voyage,
le dernier, tu as décidé de l’entreprendre dans la ville éternelle. Ton dernier
combat, tu l’as vécu presque seul même si tu étais entouré des esprits de tous
ceux qui t’ont aimé.
Ton voyage à Douala cet été,
en juillet, a permis que beaucoup puisse te rencontrer. Très peu parmi nous ne
pouvions deviner que c’était le dernier adieu. C’était peut-être mieux ainsi
car toutes les rencontres étaient dénuées de toute tristesse et de tout rancœur.
Que puis-je te dire ? Pas
grand-chose en fait.
Je ne pourrai pas assister à
tes obsèques. Tu te rappelles ? Tu as voulu que le jour de ton ordination
sacerdotale, ce matin du 21 juin 2003, tu as choisi que je sois celui qui t’ai
aidé à porter les habits sacerdotaux. Je ne pourrai pas être là pour poser sur
ton cercueil l’étole. Mais mes prières t’accompagneront, quel que soit l’endroit
où je me trouverai. Je prierai pour toi, je prierai avec toi.
Avec saint Ignace, je dis avec
toi :
« Prends Seigneur, et reçois
toute ma liberté,
ma mémoire, mon intelligence
et toute ma volonté.
Tout ce que j’ai et tout ce que je possède.
C’est toi qui m’as tout donné, à toi, Seigneur, je le rends.
Tout est à toi, disposes-en selon ton entière volonté.
Donne-moi seulement de t’aimer
et donne-moi ta grâce, elle seule me suffit. »
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