– « Le
pays vit actuellement dans la pauvreté, l’insécurité, la résignation juvénile,
l’analphabétisme, la privation, la faim, le chômage, l’exaltation des
sentiments primordiaux, le repli ethnique, le népotisme et le fanatisme
religieux, qui sont tous des maux s’opposant à la croissance et au
développement optimaux du Nigeria » dénonce l’Association nationale des Juristes
catholiques (NACL) qui lance un appel aux autorités afin qu’elles procèdent à
la réforme de l’ensemble de la structure de sécurité du Nigeria.
Au
cours de la réunion de leur Comité exécutif national, les Juristes catholiques
ont mis en évidence le manque de transparence et de responsabilité à tous les
niveaux qui caractérise la vie publique du pays.
« Le
manque de responsabilité et de transparence est flagrant parmi les hommes
politiques, les fonctionnaires et malheureusement également à l’intérieur des
églises, des mosquées, des trois pouvoirs de l’Etat et au sein de la société en
général. Ce scénario a rendu difficile une lutte efficace contre la corruption
endémique dans le pays » affirme le communiqué portant la signature du
Président de la NACL, Chukwuma Ezeala, et de son Secrétaire national, Angela
Odunukwe.
Les
Juristes suggèrent une réunion des parties intéressées permettant de relever
les défis empêchant une bonne administration du pays.
A la
rencontre intitulée « Le rôle des avocats catholiques au sein de l’Eglise et de
la nation », ont participé S.Exc. Mgr Augustine Akubeze, Archevêque de Benin
City et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, S.Em. le Cardinal
John Onaiyekan, Archevêque d’Abuja, S.Exc. Mgr Matthew Ndagoso, Archevêque de
Kaduna, S.Exc. Mgr Mathew Hassan Kukah, Evêque de Sokoto, et S.Exc. Mgr Anselm
Umorem, Evêque auxiliaire d’Abuja. (L.M.) (Agence Fides 03/07/2019)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire