mardi 14 mars 2017

.africa, nom de domaine, une nouvelle qui passe inaperçue (par Pascal Djimoguinan)

            Le 10 mars 2017, à Addis abeba en Ethiopie (siège de l’UA), Un événement d’une importance majeure a eu lieu alors que beaucoup d’africains n’en savent rien. Lors d’une conférence, madame Nkosazana Dlamini-Zuma, a annoncé le lancement du domaine .africa ; cela signifie que désormais, le continent africain a une identité numérique.
            Ce site ne sera disponible qu’à partir du mois de juillet mais déjà, les africains qui aimeraient l’utiliser peuvent introduire une demande. Madame Zuma pense qu’avec ce nom domaine, les africains, notamment les entrepreneurs pourront être plus visibles sur internet.
            Selon la Banque mondiale, 22% de la population d’Afrique subsaharienne a accès à internet alors que la moyenne mondiale est de 44%. L’objectif de l’UA est d’augmenter ce taux de 10% dans le cadre d’un programme de développement.
            La bonne nouvelle est que grâce à ce domaine, il y aura une diminution des coûts des noms de domaine. Selon Jeune Afrique,   « Plus de la moitié des 2 millions de sites internet africains proviennent d’Afrique du Sud, l’économie numéro un du continent, estime Lucky Masisela, directeur de la société ZA Central Registry, qui sera chargée de gérer le nom de domaine « .africa ». ".africa va venir perturber le marché et permettra de diminuer le coût des noms de domaine », a assuré Masisela, notant qu’un nom de domaine « .africa » ne coûtera que 18 dollars (17 euros), alors que l’enregistrement d’un site sur un domaine national peut coûter jusqu’à 250 dollars dans certains pays Afrique.
            D’un autre côté, les revenus de ce lancement permettront à l’UA de financer la Commission de l’UA qui, jusque-là, dépend des donateurs internationaux qui contribue à l’ordre de 70% à son fonctionnement.
                          Il sera donc possible dans l’avenir d’avoir une adresse avec @yahoo.africa au lieu de @yahoo.fr ou @yahoo.com. C’est donc des lendemains numériques qui chantent qu’il s’agit. Il faut donc que cela soit possible dès le mois de juillet.
            Pour une fois que l’Afrique est visionnaire, il ne faut pas passer cela sous silence et que tous les africains contribuent au succès de cette entreprise louable.


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