mercredi 12 août 2015

La saison des pluies à Sarh (par Pascal Djimoguinan)



            Il est étonnant de voir que dans la ville de Sarh, on ne retient que les aléas du climat, particulièrement la saison des pluies ; c’est à croire que le climat n’a que son côté désagréable et que la saison des pluies est à éviter. Cette conception des choses fait qu’on passe souvent à côté des merveilles de la réalité.
            Lorsque l’on accepte de supporter les petites épines, on peut contempler les belles roses. Bien sûr, la saison des pluies apporte son lot de désagréments. Il faut cependant savoir voir toute la vie qui grouille pendant ces moments.
            On constate facilement le retard des pluies et leur irrégularité et cela fait que l’on ne constate même plus que la vie est en train de naître tout autour. Tout reverdit et les effets néfastes de la grande chaleur sur la nature disparaissent.
            Il suffit de s’arrêter sur son chemin et prendre la peine de prendre les sentiers qui longent les routes. On sera surpris de se retrouver en plein village. Des champs à perte vue. Ici, du gombo, là de l’oseille, plus loin des citrouilles…
            Il suffit de quelques mètres pour se transformer en paysan. Il suffit tout simplement d’enlever ses lunettes de citadin endurci, d’ouvrir les yeux pour assister au miracle.





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