Il est étonnant de voir que dans la ville de Sarh, on ne
retient que les aléas du climat, particulièrement la saison des pluies ; c’est
à croire que le climat n’a que son côté désagréable et que la saison des pluies
est à éviter. Cette conception des choses fait qu’on passe souvent à côté des
merveilles de la réalité.
Lorsque l’on accepte de supporter les petites épines, on
peut contempler les belles roses. Bien sûr, la saison des pluies apporte son
lot de désagréments. Il faut cependant savoir voir toute la vie qui grouille
pendant ces moments.
On constate facilement le retard des pluies et leur
irrégularité et cela fait que l’on ne constate même plus que la vie est en
train de naître tout autour. Tout reverdit et les effets néfastes de la grande
chaleur sur la nature disparaissent.
Il suffit de s’arrêter sur son chemin et prendre la peine
de prendre les sentiers qui longent les routes. On sera surpris de se retrouver
en plein village. Des champs à perte vue. Ici, du gombo, là de l’oseille, plus
loin des citrouilles…
Il suffit de quelques mètres pour se transformer en
paysan. Il suffit tout simplement d’enlever ses lunettes de citadin endurci, d’ouvrir
les yeux pour assister au miracle.
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