Au point où nous sommes, que devenons-nous, nous populations du Sud du Tchad ?
Nous ne sommes pas des politico-militaires (tel est le langage consacré). Nous n’avons pas d’armes à feu même si nous sommes tout le temps fouillés. On sait bien qui dispose de ces armes. Il suffit de regarder quand il y a des conflits communautaires de quel côté se trouvent les blessés et les morts par les armes à feu.
Pendant que le pré dialogue se prépare, nos préoccupations se situent au niveau de la simple conservation de la vie. Pourrons-nous vivre jusqu’au lendemain ?
Nous prend-on vraiment en compte dans la préparation de l’avenir de ce pays ou bien sommes-nous déjà considérés comme faisant partie du passé du pays ?
Je dénonce :
- Le fait que le sud du Tchad est considéré comme un pays conquis où l’on peut faire tout ce que l’on veut,
- Le fait que cette partie du pays se meurt à petit feu
- Le fait que l’administration dans cette partie du pays ne prennent pas en compte les intérêts de la population locale
- La gestion de l’énergie et plus particulièrement de l’électricité dans cette partie du pays est aléatoire, voire de l’ordre du sabotage économique.
(A suivre)
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