S’il faut citer six écoles mythiques que Fort-Lamy puis N’Djamena a connues, nous pourrions énumérer l’Ecole du Centre, l’école Annexe d’Ardep Djoumbal, l’Ecole Hilé Leclec pour les écoles publiques et Béguinage, l’Ecole Notre Dame des Apôtres et l’Ecole Notre Dame de Kabalaye pour les écoles privées.
L’Ecole Notre Dame de Kabalaye est la plus mythique car
elle était sous le patronage de la Madone locale ; elle a dû changer de
nom depuis lors pour ressembler aux autres écoles.
L’Ecole Notre Dame de Kabalaye commençait par la
maternelle où on était sûr d’avoir pour institutrice mesdames Tassoum et
Christine.
Ensuite, pour les garçons, pour le cycle primaire, nous
avions pour maîtres, de véritables pères qui nous ouvraient à la vie
intellectuelle. Nous pourrions rappeler ici ces illustres hommes pour qui
l’enseignement était un véritable sacerdoce. Qu’ils trouvent ici, quel que soit
l’endroit où ils se trouvent aujourd’hui, l’expression de notre reconnaissance
filiale :
MM. Yaloum Fidèle, Gabriel
Nang, Ouar, Ngaryenan Valentin, Albert Bourkou, Bobé, Thomas Tobaye, Gérard
Yangaral, Samedi Laurent, Service, Nel, Williams, Makaye.
A nos oreilles, résonne encore aujourd’hui l’appel
quotidien des noms par lequel commençaient nos cours et qui a fini par graver
dans nos mémoires, tels dans les microsillons des vinyles, les noms de nos
jeunes condisciples :
Abdéraman Mahamat
Abel Denis
Béchir Mahamat
Bémadjingar Antoinre
Bamadjel Zacharie
Bétoubam Raphaël
Chikou Charles Kaoudili
Djékaindé Bertin
Djerakoula Julien
Djetodé Aubert
Djimassal Felix
Djimoguinan Pascal
Gbalgba André
Kada Jacques
Kodendouma Augustin
Kodingolway
Madingar Nestor
Mbaïnaïwala Albert
Mianmaré Lazare
Mota Sylvain
Moudoukemtar Bernard
Mougabé Pascal
Narbé Innocent
Ndimaningar Djaïnta
Ndouba Jacques
Ndoyom André
Ngaourba Alain
Ngarndo Raymond
Ngueyanan Jérémie
Nodjidoum Savenia
Ramadan Pascal
Rewlaï Valérien
Robnodji Matthieu
Saleh Boukar
Samedi Eloi
Somti Noël
De tous ces noms je ne saurais dire avec certitude que 2
ou 3 sont de ce moment mais je serai incapable de dire où ils se trouveraient.
Un devoir de mémoire pour ces jeunes années passées dans la joie et
l’insouciance, ignorant que nous formons une génération qui sera sacrifiée. A
Dieu vat !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire