mercredi 10 octobre 2018

Tchad : Université saint Charles Lwanga, défis et atouts (par Pascal Djimoguinan)


            Un grand défi pour l’Afrique réside dans la lutte contre la baisse de niveau scolaire. Au Tchad, depuis plus de trois décennies, le niveau scolaire connait une dialectique descendante qui risque d’atteindre les tréfonds de la désespérance.
            Dans la lutte contre ce mal, l’Etat semble avoir complètement démissionné. Il se trouve pris entre les grèves à répétition et le manque de moyens pédagogiques et le manque de personnel qualifié compétant.
            Les établissements privés, notamment confessionnels semblent encore sortir du lot et font des efforts notables pour maintenir le niveau.
            Face à ce mal rampant, les anciens élèves du Collège Charles Lwanga, plutôt que de subir, pensent sérieusement mettre en place une structure pour l’enseignement supérieur.
            Ayant constaté que beaucoup de parents préfèrent se saigner pour offrir à leurs rejetons un enseignement supérieur de qualité à l’extérieur, ces anciens élèves, dont beaucoup sont des enseignants du supérieur, mettent petit à petit en place une université dénommée Université Charles Lwanga, dans la ville de Sarh.
            Les prenant au mot, le diocèse de Sarh a offert à l’Amical des Anciens du Collège Charles Lwanga un terrain pour la construction des bâtiments de la dite université.
            Pour le moment, le personnel enseignant ne manque pas mais le problème des locaux se pose. Il y a un grand défi que doivent relever tous les anciens.
            Un appel à contribution est lancé. Qui est capable parmi les anciens d’offrir un bâtiment ou une salle de classe. Nous sommes convaincus qu’il y a des personnes et des organismes capables de contribuer financièrement à la construction des bâtiments sur le terrain de l’Université. C’est le moment de croire que les ressources locales peuvent être mises en œuvre pour le bien de tous et particulièrement des plus jeunes.
            Ce n’est plus le moment d’hésiter, c’est le moment de passer à l’action. Les jeunes attendent. Seule la théorie ne les sortira pas de là où ils se trouvent. Toute action positive sera une œuvre citoyenne. Ancien du CCL, n’oublie pas que ta liberté naîtra de ton courage. C’est pour le bien de toute la nation !



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