vendredi 3 août 2018

LES SERMENTS: Que dit le Catéchisme de l'Eglise Catholique?

IL FAUT LIRE LE CATÉCHISME DE L'EGLISE CATHOLIQUE DU NUMÉRO 2150 à 2155:


 Le nom du Seigneur prononcé à faux
2150 Le deuxième commandement proscrit le faux serment. Faire serment ou jurer, c’est rendre Dieu à témoin de ce que l’on affirme.
C’est invoquer la véracité divine en gage de sa propre véracité. Le serment engage le nom du Seigneur. " C’est ton Dieu que tu craindras, lui que tu serviras ; c’est par son nom que tu jureras " (Dt 613).
2151 La réprobation du faux serment est un devoir envers Dieu. Comme Créateur et SeigneurDieu est la règle de toute vérité.
La parole humaine est en accord ou en opposition avec Dieu qui est la VéritémêmeLorsqu’il est véridique et légitime,
le serment met en lumière le rapport de la parole humaine à la vérité de Dieu. Le faux serment appelle Dieu à témoigner d’un mensonge.
2152 Est parjure celui qui, sous serment, fait une promesse qu’il n’a pas l’intention de tenir, ou qui, après avoir promis sous serment, ne s’y tient pas. Le parjure constitue un grave manque de respect enversle Seigneur de toute parole. S’engager par serment à faire une œuvre mauvaise est contraire à la sainteté du Nom divin.
2153 Jésus a exposé le deuxième commandement dans le sermon sur la montagne : " Vous avez entendu qu’il a été dit aux ancêtres : ‘Tu ne parjureras pas, mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments’. Eh bien ! moi je vous dis de ne pas jurer du tout ... Que votre langage soit : ‘Oui ? oui’, ‘Non ? non’ : ce qu’on dit de plus vient du Mauvais " (Mt 533-3437 ; cfJc 512). Jésus enseigne que tout serment implique une référence à Dieu et que la présence de Dieu et de sa vérité doit être honorée en toute parole. La discrétion du recours à Dieu dans le langage va de pair avec l’attention respectueuse à sa présenceattestée ou bafouée, en chacune de nos affirmations.
2154 A la suite de S. Paul (cf2 Co 123 ; Ga 120), la tradition de l’Église a compris la parole de Jésus comme ne s’opposant pas au serment lorsqu’il est fait pour une cause grave et juste (par exemple devant le tribunal). " Le serment, c’est-à-dire l’énonciation du Nom divin comme témoin de la vérité, ne peut être porté qu’en vérité, avec discernement et selon la justice " ( CICcan1199, § 1).
2155 La sainteté du nom divin exige de ne pas recourir à lui pour des choses futiles, et de ne pas prêter serment dans des circonstances susceptibles de le faire interpréter comme une approbation du pouvoir qui l’exigerait injustement. Lorsque le serment est exigé par des autorités illégitimes, il peut être refusé. Il doit l’être quand il est demandé à des fins contraires à la dignité des personnes ou à la communion de l’Eglise.

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