N’a jamais aimé, celui qui
n’a jamais souffert
Car doux est le fiel dans le
cœur ;
Quand l’âme se fend, quand
se fêle notre cœur
Et que notre océan déborde
en larmes,
On peut alors goûter à la chaleur d’un rayon de soleil.
N’a jamais aimé, celui qui
n’a jamais pleuré
Car comment avoir de l’électricité
Sans le courant impétueux
d’une chute
Qui brise tout sur son
passage
Et trouve refuge dans une
fragile turbine
N’a jamais aimé, celui qui
n’a connu point d’angoisse et de chagrin
Car dans cette vie tantôt
triste, tantôt belle
L’amour s’exprime dans un
requiem
Qui porte toujours en lui
l’odeur de la mort
Et qui pourrait
interpréter des larmes d’enfants.Triste ribambelle du cœur d'un peuple sans cœur vers un avenir incertain!
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