L’hépatite
E se transmet de personne à personne, souvent au travers de la consommation
d’eau et d’aliments contaminés par les selles de personnes infectées par le
virus. Par conséquent, le risque d’épidémie est plus grand là où l’accès à
l’eau propre est limité. Actuellement, plus de 600 opérateurs de MSF
travaillent pour identifier les nouveaux cas, traiter les patients et améliorer
les réserves en eau et les conditions sanitaires à Am-Timan. Parmi les actions
entreprises, se trouve le traitement à base de chlore des châteaux d’eau de la
ville. La potabilisation de l’eau constitue en effet un élément fondamental de
la réponse d’urgence pour prévenir la diffusion de maladies transmises par
l’eau, telles que l’hépatite E. Outre à fournir des services médicaux près
l’hôpital d’Am-Timan, MSF a lancé une campagne de grande ampleur pour
désinfecter les vasques de 72 points pour la distribution de l’eau dans la
ville. L’équipe de MSF tient en outre des sessions d’information afin
d’expliquer l’importance de se laver les mains au savon et d’utiliser toujours
de l’eau chlorée. Une intervention plus consistante est urgente en particulier
s’agissant des secteurs de l’eau et de l’hygiène. (AP) (Agence Fides
13/02/2017)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire