La journée internationale des femmes a été officialisée
en 1977 et est fêtée Chaque année avec de plus en plus de faste. Loin de toute
image d’Épinal, c’est une journée de l’égalité des droits. Officiellement, on
parle de cette journée comme « La journée internationale de la femme »
ou « Journée internationale pour les droits des femmes. »
Comme toutes les dates marquant les grands évènements, le
8 mars à sa propre histoire. Elle est aussi marquée par son temps. Ses origines
lointaines remontent au fondateur de l’Union soviétique Lénine. En effet,
celui-ci a déjà décrété la journée internationale de la femme le 8 mars 1921.
Il voulait ainsi faire honneur aux femmes qui ont manifesté le 8 mars 1917
pendant le déclenchement de la révolution russe. Cela s’est ensuite généralisé
dans tout le bloc de l’Est.
Il ne faut pas pour autant dire que rien ne s’était fait
ailleurs. Sur les continents Européen et américain il y a également eu des
luttes féministes. Cela a donné d’autres dates : le 28 février 1909,
retenu aux États-Unis comme Journée nationale de la femme et le19 mars 1911
comme première journée internationale.
En 1977, Les Nations-Unis officialisent la journée et
invitent chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des
femmes.
Désormais, le 8 mars fait partie des 87 journées
internationales reconnues ou initiées par l’ONU. Cela ne fait pas entrer cette
journée dans l’anonymat comme beaucoup voudraient le faire. Au contraire, elle est l’occasion pour revendiquer l’égalité
et faire un bilan de la situation des femmes dans la société.
Il faut balayer la crainte de nombreux hommes qui s’imaginent
que cette journée a été initiée contre eux. Au contraire, lorsque les droits de
la femme sont reconnus, c’est toute la société qui en profite. On ne peut pas
revendiquer les droits tout le temps et ne pas les reconnaître aux femmes.
En Afrique, et plus précisément au Tchad, il y a encore
des droits qui doivent être accordés aux femmes. Commençons par le code de la
famille qui reconnaitra les droits légitimes de la femme dans la société. Il y
a aussi la lutte pour que l’éducation soit donnée de manière équitable aux
femmes comme aux hommes. Il y a enfin le combat contre l’excision qui bat de l’aile
dans les villages. Sans être exhaustive, cette liste veut montrer les voies où
peuvent s’engager les revendications des droits de la femme. Il n’y a pas que
les femmes seules qui doivent monter au front. C’est le combat de tout être
humain.
Engageons-nous pour les droits de nos mères, nos sœurs,
nos filles, nos amies, nos épouses… La femme est l’avenir de l’homme disait le
poète. Quand nous voyons la situation de la femme aujourd’hui au Tchad, nous
pouvons dire que nous sommes encore dans le passé !
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