samedi 7 mars 2015

8 mars, Journée internationale de la femme (par Pascal Djimoguinan)



            La journée internationale des femmes a été officialisée en 1977 et est fêtée Chaque année avec de plus en plus de faste. Loin de toute image d’Épinal, c’est une journée de l’égalité des droits. Officiellement, on parle de cette journée comme « La journée internationale de la femme » ou « Journée internationale pour les droits des femmes. »
            Comme toutes les dates marquant les grands évènements, le 8 mars à sa propre histoire. Elle est aussi marquée par son temps. Ses origines lointaines remontent au fondateur de l’Union soviétique Lénine. En effet, celui-ci a déjà décrété la journée internationale de la femme le 8 mars 1921. Il voulait ainsi faire honneur aux femmes qui ont manifesté le 8 mars 1917 pendant le déclenchement de la révolution russe. Cela s’est ensuite généralisé dans tout le bloc de l’Est.
            Il ne faut pas pour autant dire que rien ne s’était fait ailleurs. Sur les continents Européen et américain il y a également eu des luttes féministes. Cela a donné d’autres dates : le 28 février 1909, retenu aux États-Unis comme Journée nationale de la femme et le19 mars 1911 comme première journée internationale.
            En 1977, Les Nations-Unis officialisent la journée et invitent chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes.
            Désormais, le 8 mars fait partie des 87 journées internationales reconnues ou initiées par l’ONU. Cela ne fait pas entrer cette journée dans l’anonymat comme beaucoup voudraient le faire. Au contraire,  elle est l’occasion pour revendiquer l’égalité et faire un bilan de la situation des femmes dans la société.
            Il faut balayer la crainte de nombreux hommes qui s’imaginent que cette journée a été initiée contre eux. Au contraire, lorsque les droits de la femme sont reconnus, c’est toute la société qui en profite. On ne peut pas revendiquer les droits tout le temps et ne pas les reconnaître aux femmes.
            En Afrique, et plus précisément au Tchad, il y a encore des droits qui doivent être accordés aux femmes. Commençons par le code de la famille qui reconnaitra les droits légitimes de la femme dans la société. Il y a aussi la lutte pour que l’éducation soit donnée de manière équitable aux femmes comme aux hommes. Il y a enfin le combat contre l’excision qui bat de l’aile dans les villages. Sans être exhaustive, cette liste veut montrer les voies où peuvent s’engager les revendications des droits de la femme. Il n’y a pas que les femmes seules qui doivent monter au front. C’est le combat de tout être humain.
            Engageons-nous pour les droits de nos mères, nos sœurs, nos filles, nos amies, nos épouses… La femme est l’avenir de l’homme disait le poète. Quand nous voyons la situation de la femme aujourd’hui au Tchad, nous pouvons dire que nous sommes encore dans le passé !



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