Elle est partie…
Ma
reine s’en est allée, sur la pointe des pieds
Faudrait-il
dire un mot
Mais
les mots ont-ils un sens quand ma reine est partie ?
Une
ombre qui passe, une image qui s’efface
Mais
un cœur gros comme ça.
Je
t’appelais Nonrom, du nom de ta maman
Et
dont le sens est « Je me lamente ».
T’attends-tu
à ce que je me lamente ?
Non !
Je ne me lamente pas, je ne pleure pas…
J’assiste
à tes noces avec la grande faucheuse
Et
tes filles d’honneur jettent des fleurs fades
Quelques
chrysanthèmes semés le long du chemin.
Elle
s’en est allée, ma reine,
A
17h, à l’heure où décline le soleil,
Mais
le temps s’est arrêté…
Mon
cœur devrait-il décliner ?
Non,
Angéline ! Je me tiens debout
Tu
ne verras aucune larme dans mes yeux de yaya
Non,
je ne pleure pas, vois-tu ?
Tu
sais, Data, Je me rappelle encore quand tu étais bébé
Je
te vois dans les bras de Catherine,
Et
Gaston debout, en train de sourire.
Et
maintenant on doit te coucher dans ton lit nuptial
Tu
n’as plus aucun regard pour nous !
Pourtant
ton sourire ne saurait s’effacer.
Va,
dépêche-toi, je ne te retiens pas
Le
temps s’écoule, va !
Repose
en paix !
Mais
faudrait-il que je te dise que je t’aime ?
Dans
la ville où tu t’en vas,
Nul
n’a plus de cœur de pierre.
Les
eaux qui t’ont sauvée
T’emportent
vers le Père.
Nous
te disons à Dieu
Mais
c’est à notre Dieu
Qui
nous a tant aimés.
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