Ils ont tué nos enfants, ils les ont fusillés.
La Gestapo les as traqués, dans nos ghettos,
A Moursal, Abena, Atrone, Gassi,
Mais aussi a Moundou, Doba, Koumra.
Ils ont déporté ceux que le fleuve n'a pas chariés.
Ils ont étouffé le rêve parce qu'ils voulaient tuer le temps.
Ils ont voulu tirer un trait sur le futur
Alors ils ont massacré la jeunesse.
Mais ils ignorent une chose:
La révolution, la vraie, ne commence que quand s'éveillent les consciences.
Alors qu'importe le temps...
Les lourds moments de frustration, de souffrances, de tortures et de brimades,
Servent à la maturation des idéaux chèrement acquis.
Au dessus des nuages les plus lourds, il y a le soleil.
Ils n'ont pas réussi à assassiner l'espoir.
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