Samedi 23 mars 2019, une terrible nouvelle vient d’Afrique,
plus particulièrement du Mali : « Plus
de 130 civils peulhs ont été massacrés dans la ville de Ogossagou. C’est la
désolation complète, bétail brûlé, cases incendiées… La ville est complètement
vidée de ses habitants. » Ce massacre aurait été perpétré par une
milice des chasseurs
Nous sommes maintenant habitués aux décomptes macabres
des victimes des attentats terroristes de par le monde. Peut-on s’habituer à l’insoutenable ?
Il se trouve que malheureusement, cela fait désormais partie de notre
quotidien.
L’homme est un être qui vit de la résilience. Il finit
toujours pas s’habituer aux situations les plus insoutenables pour pouvoir
survivre.
En Afrique, il ne manque de jours où nous apprenons des
massacres opérés soit par des djihadistes au Mali, soit par Boko Haram dans la
région du Lac Tchad, soit par les Shebabs en Somalie.
Pourquoi l’anormal tend-il à se normaliser ? Comment
arrivons-nous à tellement nous habituer aux tueries de masses que nous ne
voyons plus le côté choquant ?
Où va notre monde ? Comment en sommes-nous arrivés
là ? Nous sommes obligés de nous durcir le cœur pour survivre à cette
vaque meurtrière qui nous entoure désormais. Nous vivons une époque où le « Tsunami
du terrorisme » nous envahit et risque à tout moment d’emporter ce qui
nous reste de notre humanité.
Qu’avons-nous pour notre défense ? Nous n’avons très
peu de moyen pour nous prémunir contre ce mal qui nous guette.
Le peu de moyen qui nous reste est la seule chose qui
peut encore nous maintenir dans notre humanité. Il s’agit de notre conscience.
Nous devons nous engager dans le combat de la conscience.
Il s’agit de l’éduquer, de la renforcer.
Cela semble si peu, mais c’est ce qu’il y a de plus
puissant chez l’homme. Avec la conscience, nous nous pouvons vaincre le combat
contre tous les obscurantismes qui menacent le monde.
Nous nous armons de notre conscience et de notre
espérance et nous savons que nous sauverons notre humanité. Le mal le plus
absurde ne peut avoir le dessus sur la raison. Restons vigilants car nous
sommes tous des sentinelles, des vigiles qui veillons sur notre humanité. Avant
d’essuyer une larme, je voudrais penser aux victoires de demain.
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