jeudi 17 août 2017

POINT DE PRESSE de Monseigneur DJITANGAR Goetbé Edmond Archevêque de N’Djamena

            Monsieur l’Abbé, Secrétaire général de la CET, Monsieur l’Abbé Curé de la cathédrale Notre Dame de la Paix, Mesdames et Messieurs les Journalistes, chers collaborateurs, bonjour.
            En célébrant la fête de l’Assomption, l’Eglise catholique commémore la montée glorieuse de la Sainte Vierge Marie au Ciel. Le 15 août reste dans la mémoire des Lamy-fortains comme la grand jour de fête et de convivialité organisée annuellement par la Paroisse Cathédrale qui avait pour Patronne Notre Dame de l’Assomption.
            Elle reste une des fêtes majeures dans l’Eglise catholique universelle, et c’est pourquoi nous l’avons choisie pour le lancement officiel de la campagne de sensibilisation que l’archidiocèse de N’Djamena entreprend autour du projet de restauration de la Cathédrale Notre Dame de la Paix… Ce sera le sujet principal de ce point de presse et accessoirement nous toucherons deux autres projet qui nous tiennent à cœur : la protection du site de la future Basilique et la relance des medias de l’Eglise catholique.
1 – La restauration de la cathédrale Notre Dame de la Paix
            Elle avait été rendue possible grâce à la prise en charge de son financement par le chef de l’Etat qui l’a inscrit avec bienveillance parmi les grands travaux présidentiels. Les travaux ont effectivement commencé le 22 juillet 2013 et devraient durer 18 mois ; mais malheureusement, le chantier fus suspendu quelques mois après en raison de la conjoncture financière difficile dont notre pays comme les autres du monde ont été frappés de plein fouet.
            L’Archidiocèse de N’Djamena s’est proposée :
            1. de rouvrir le dossier du projet et de le mettre à jour
            2. d’en étudier les phases de sa réalisation
            3. de s’impliquer davantage comme Maitre d’ouvrage et principal bénéficiaire.
4. et de commencer à chercher les moyens pour la couverture financière des            nouveaux volets qui n’ont pas été prévus dans le premier projet notamment le caveau pour le transfert des restes de Mgr Matthias et la réalisation des œuvres sociales de la Paroisse cathédrale, dont un établissement scolaire secondaire entre autres.
Il nous faut pour cela identifier les principaux acteurs :
1.    L’Eglise Catholique du Tchad et en particulier l’Archidiocèse de N’Djamena dans ses composantes paroissiales, dans ses institutions et ses organisations laïques.
2.    L’Etat tchadien à travers les Grands travaux présidentiels
3.    La SOGEA/SATOM
4.    GROUPEMENT/BEX…
5.    Les partenaires religieux qui sont :
¤ Les institutions de l’Eglise universelle
¤ Les Eglises et Mission évangélique du Tchad
¤ Le Conseil Supérieur des Affaires Islamique du Tchad
¤ Les autorités traditionnelles
¤ La communauté tchadienne à l’extérieur
¤ Les amis de l’Eglise catholique
¤ …et toutes les personnes de bonne volonté.
Où en sommes-nous ?
1.    L’information de communautés chrétiennes diocésaines a été faite par une lettre pastorale à l’occasion de la fête de Pâques
2.    Un comité diocésain de réflexion et de suivi du projet a été mis en place
3.    Ce comité a élaboré une feuille de route et a programmé des activités
4.    Une lettre d’information a été adressée aux « amis et partenaires » de l’Archidiocèse de N’Djamena
5.    Une brève relation sur l’historique de la Cathédrale notre Dame de la Paix a été rédigée par le curé de la Cathédrale.
6.    Nous avons donné information de la reprise du projet aux autorités hiérarchiques de l’Eglise catholique
7.    Nous avons pris un contact d’information avec le délégué-résident de la SOGEA/SATOM
8.    Nous avons obtenu une audience auprès du Chef de l’Etat pour lui présenter notre démarche et nos intentions par rapport au projet et sa suite.
Qu’est-ce qu’il y a à faire maintenant ?
1.    D’abord prier pour la reprise et le bon déroulement des travaux
2.    Créer dans chaque paroisse un comité paroissial d’animation et de suivi du projet
3.    La confection des supports et l’animation médiatique (dépliants…cartes de participation) pour accompagner l’exécution des activités programmées.
4.    Et bien sûr la collecte des fonds selon les orientations qui seront données par le comité.
II – La protection du site de la BASILIQUE
            Il s’agit du terrain cédé à l’Eglise catholique du Tchad par l’Etat tchadien en vue de la Construction d’une basilique. C’est sur ce terrain, sis au quartier ATRONE dans le VIIème arrondissement qu’a eu lieu la cérémonie de la bénédiction de la première pierre par feu Mgr Mathias NGARTERI et la pose officielle de cette première pierre par Son Excellence le Président Idriss DEBY ITNO. C’était le 05 avril 2013. Le terrain est aujourd’hui « squatté » par des marchands de sable, de gravier, de briques (fabriquées sur-place) et de voitures d’occasion.
            Nous avons créé aussi un comité chargé d’étudier et de proposer des activités qui nous permettent d’aménager ce terrain pour rétablir son caractère sacré et y développer des activités religieuses… en attendant le commencement des travaux en temps opportuns. Nous y avons célébré la bénédiction des Rameaux le 09 avril 2017 avec la Paroisse Ste Joséphine BAKHITA d’Atrone.
            Une crois a été plantée comme premier signe pour marque le caractère sacré de ce lieu mais les marchands de sable n’en ont fait cas. Notre souhait est de mettre une clôture pour permettre aux communautés chrétiennes de venir y exercer leurs dévotions. Le comité mis en place ad hoc établira un calendrier d’activités en vue d’aménager les lieux pour maintenir le caractère sacré de ce site.
            Ces deux propositions ne remettent pas en question les projets tels que conçus et prévus. Nous voulons couper court à toutes les spéculations autour de ces projets et entretenir l’espérance afin que les travaux puisse reprendre assez rapidement.
            Nous resterons en relation permanente avec nos différents partenaires et nous prions pour que la situation financière s’améliore le plus tôt possible afin que le projet aboutisse au terme de sa réalisation.
III – La relance des médias catholiques
            Mon installations au siège épiscopal de N’Djamena le 15 octobre 2016 avait été préparé et couvert par un groupe de communicateurs chrétiens bénévoles à travers la RADIO ARC-EN-CIEL et un bulletin « LE PELERIN » fut édité pour la circonstance.
            Vu ces potentialités, nous avons décidé de réactiver la Commission diocésaine des Moyens de communication sociale et de relancer officiellement les activités de la Radio Arc-en-ciel. Le site web de l’Archidiocèse fut réactivé et nous espérons que le « PELERIN DU TCHAD » pourra bientôt commencer une parution régulière.
            Je profite de ce point de presse pour rappeler à tous que ces trois organes de communication sont les lieux de la présence, de l’expression et la voix officielle de l’Eglise catholique dans le concert des média nationaux. Je vous présente une fois de plus l’Abbé Yves AMMANGOMI GUIRALBAYE, secrétaire général de la Conférence Episcopale du Tchad et porte-parole des évêques du Tchad.
            Si vous remarquez que je suis sobre en communication dans les média externes à l’Eglise, c’est dans l’attente que nos outils de communication soient disponibles et opérationnels pour m’adresser au peuple de Dieu et à toutes les personnes de bonne volonté au nom de l’Eglise. On ne produit la meilleure mélodie qu’avec son propre instrument de musique.
            Je vous remercie Mesdames et Messieurs de votre patiente bienveillante attention. Que le Seigneur vous bénisse et à travers vous qu’Il bénisse vos auditeurs et vos lecteurs. Qu’Il bénisse notre cher Pays et ses dirigeants.

Bonne fête de l’Assomption à tous.

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