Monsieur l’Abbé, Secrétaire général de la CET, Monsieur l’Abbé
Curé de la cathédrale Notre Dame de la Paix, Mesdames et Messieurs les
Journalistes, chers collaborateurs, bonjour.
En célébrant la fête de l’Assomption, l’Eglise catholique
commémore la montée glorieuse de la Sainte Vierge Marie au Ciel. Le 15 août
reste dans la mémoire des Lamy-fortains comme la grand jour de fête et de convivialité
organisée annuellement par la Paroisse Cathédrale qui avait pour Patronne Notre
Dame de l’Assomption.
Elle reste une des fêtes majeures dans l’Eglise
catholique universelle, et c’est pourquoi nous l’avons choisie pour le
lancement officiel de la campagne de sensibilisation que l’archidiocèse de N’Djamena
entreprend autour du projet de restauration de la Cathédrale
Notre Dame de la Paix… Ce sera le sujet principal de ce point de presse
et accessoirement nous toucherons deux autres projet qui nous tiennent à cœur :
la protection
du site de la future Basilique et la relance des medias de l’Eglise
catholique.
1 – La restauration de la
cathédrale Notre Dame de la Paix
Elle avait été rendue possible grâce à la prise en charge
de son financement par le chef de l’Etat qui l’a inscrit avec bienveillance
parmi les grands travaux présidentiels. Les travaux ont effectivement commencé
le 22 juillet 2013 et devraient durer 18 mois ; mais malheureusement, le
chantier fus suspendu quelques mois après en raison de la conjoncture
financière difficile dont notre pays comme les autres du monde ont été frappés
de plein fouet.
L’Archidiocèse de N’Djamena s’est proposée :
1. de rouvrir le dossier du projet et de le mettre à jour
2. d’en étudier les phases de sa réalisation
3. de s’impliquer davantage comme Maitre d’ouvrage et
principal bénéficiaire.
4. et
de commencer à chercher les moyens pour la couverture financière des nouveaux volets qui n’ont pas été prévus dans
le premier projet notamment le caveau pour le transfert des restes de Mgr
Matthias et la réalisation des œuvres sociales de la Paroisse cathédrale, dont
un établissement scolaire secondaire entre autres.
Il nous faut pour cela
identifier les principaux acteurs :
1. L’Eglise
Catholique du Tchad et en particulier l’Archidiocèse de N’Djamena dans ses
composantes paroissiales, dans ses institutions et ses organisations laïques.
2. L’Etat
tchadien à travers les Grands travaux présidentiels
3. La
SOGEA/SATOM
4. GROUPEMENT/BEX…
5. Les partenaires
religieux qui sont :
¤ Les institutions de l’Eglise universelle
¤ Les Eglises et Mission évangélique du Tchad
¤ Le Conseil Supérieur des Affaires Islamique
du Tchad
¤ Les autorités traditionnelles
¤ La communauté tchadienne à l’extérieur
¤ Les amis de l’Eglise catholique
¤ …et toutes les personnes de bonne volonté.
Où en sommes-nous ?
1.
L’information de communautés chrétiennes
diocésaines a été faite par une lettre pastorale à l’occasion de la fête de
Pâques
2.
Un comité diocésain de réflexion et de suivi
du projet a été mis en place
3.
Ce comité a élaboré une feuille de route et a
programmé des activités
4.
Une lettre d’information a été adressée aux « amis
et partenaires » de l’Archidiocèse de N’Djamena
5.
Une brève relation sur l’historique de la
Cathédrale notre Dame de la Paix a été rédigée par le curé de la Cathédrale.
6.
Nous avons donné information de la reprise du
projet aux autorités hiérarchiques de l’Eglise catholique
7.
Nous avons pris un contact d’information avec
le délégué-résident de la SOGEA/SATOM
8.
Nous avons obtenu une audience auprès du Chef
de l’Etat pour lui présenter notre démarche et nos intentions par rapport au
projet et sa suite.
Qu’est-ce qu’il y a à faire
maintenant ?
1.
D’abord prier pour la reprise et le bon
déroulement des travaux
2.
Créer dans chaque paroisse un comité
paroissial d’animation et de suivi du projet
3.
La confection des supports et l’animation
médiatique (dépliants…cartes de participation) pour accompagner l’exécution des
activités programmées.
4.
Et bien sûr la collecte des fonds selon les
orientations qui seront données par le comité.
II – La protection du site
de la BASILIQUE
Il s’agit du terrain cédé à l’Eglise catholique du Tchad
par l’Etat tchadien en vue de la Construction d’une basilique. C’est sur ce
terrain, sis au quartier ATRONE dans le VIIème arrondissement qu’a
eu lieu la cérémonie de la bénédiction de la première pierre par feu Mgr
Mathias NGARTERI et la pose officielle de cette première pierre par Son
Excellence le Président Idriss DEBY ITNO. C’était le 05 avril 2013. Le terrain
est aujourd’hui « squatté » par des marchands de sable, de gravier,
de briques (fabriquées sur-place) et de voitures d’occasion.
Nous avons créé aussi un comité chargé d’étudier et de
proposer des activités qui nous permettent d’aménager ce terrain pour rétablir
son caractère sacré et y développer des activités religieuses… en attendant le
commencement des travaux en temps opportuns. Nous y avons célébré la
bénédiction des Rameaux le 09 avril 2017 avec la Paroisse Ste Joséphine BAKHITA
d’Atrone.
Une crois a été plantée comme premier signe pour marque
le caractère sacré de ce lieu mais les marchands de sable n’en ont fait cas.
Notre souhait est de mettre une clôture pour permettre aux communautés
chrétiennes de venir y exercer leurs dévotions. Le comité mis en place ad hoc
établira un calendrier d’activités en vue d’aménager les lieux pour maintenir
le caractère sacré de ce site.
Ces deux propositions ne remettent pas en
question les projets tels que conçus et prévus. Nous voulons couper court à
toutes les spéculations autour de ces projets et entretenir l’espérance afin
que les travaux puisse reprendre assez rapidement.
Nous resterons en relation permanente avec nos différents
partenaires et nous prions pour que la situation financière s’améliore le plus
tôt possible afin que le projet aboutisse au terme de sa réalisation.
III – La relance des médias
catholiques
Mon installations au siège épiscopal de N’Djamena le 15
octobre 2016 avait été préparé et couvert par un groupe de communicateurs
chrétiens bénévoles à travers la RADIO ARC-EN-CIEL et un bulletin « LE
PELERIN » fut édité pour la circonstance.
Vu ces potentialités, nous avons décidé de réactiver la
Commission diocésaine des Moyens de communication sociale et de relancer
officiellement les activités de la Radio Arc-en-ciel. Le site web de l’Archidiocèse
fut réactivé et nous espérons que le « PELERIN DU TCHAD » pourra
bientôt commencer une parution régulière.
Je profite de ce point de presse pour rappeler à tous que
ces trois organes de communication sont les lieux de la présence, de l’expression
et la voix officielle de l’Eglise catholique dans le concert des média
nationaux. Je vous présente une fois de plus l’Abbé Yves AMMANGOMI GUIRALBAYE,
secrétaire général de la Conférence Episcopale du Tchad et porte-parole
des évêques du Tchad.
Si vous remarquez que je suis sobre en communication dans
les média externes à l’Eglise, c’est dans l’attente que nos outils de
communication soient disponibles et opérationnels pour m’adresser au peuple de
Dieu et à toutes les personnes de bonne volonté au nom de l’Eglise. On ne
produit la meilleure mélodie qu’avec son propre instrument de musique.
Je vous remercie Mesdames et Messieurs de votre patiente
bienveillante attention. Que le Seigneur vous bénisse et à travers vous qu’Il
bénisse vos auditeurs et vos lecteurs. Qu’Il bénisse notre cher Pays et ses
dirigeants.
Bonne fête de l’Assomption à
tous.
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