A Sarh comme partout au Tchad, la saison des pluies est
attendue impatiemment. Cela est dû au fait que le Tchad reste malgré tout un
pays où l’agriculture garde son importance et une grande partie de la
population vit de cela. Il faut cependant reconnaître que la saison des pluies
ne fait pas que des heureux.
Chaque année, la saison des pluies connaît une
recrudescence du paludisme ; les hôpitaux et les centres de santé se
remplissent de malades et on a l’’impression que le paludisme devient de plus
en plus résistant aux médicaments utilisés.
C’est un bon réflexe de se rendre à l’hôpital dès les
premiers symptômes du paludisme. Lorsque les soins sont administrés dès le
début de la maladie, la guérison est rapide et il y a moins de risques de
complications. Nous avons ici l’aspect curatif du traitement du paludisme mais
il y a aussi la prophylaxie.
Pour beaucoup de personnes, la prophylaxie consiste
uniquement à prendre des médicaments pour éviter de tomber malade. Un pas est
encore fait lorsqu’on utilise les moustiquaires imprégnées pour se prémunir de
la piqûre des moustiques et éviter ainsi la contamination.
Peu de personnes savent qu’il faut encore aller en amont
pour combattre la paludisme et c’est là que le bât blesse. Il faut être capable
d’éviter la prolifération des moustiques. Pour cela, il faut tout faire pour
éviter les eaux stagnantes où les moustiques se multiplient.
A Sarh, il y a quelque chose à noter et l’effort devrait
être fait dans ce domaine. Les routes sont devenues de véritables ornières, et
toute une partie de la population se débarrasse de ses ordures ménagères en
croyant combler les trous de la route. Un peu partout, on voit donc les saletés
déposées sur la route. Cela entre en putréfaction et l’on se retrouve avec un élevage
naturel de mouches et de moustiques. Non cela est inefficace puisque la route est
impraticable, mais en plus une eau nauséabonde permet aux larves de moustiques
de se développer loin des véhicules qui ne peuvent plus passer par là.
Il faudrait une campagne des sensibilisations des
personnes habitants aux bords des routes afin qu’ils n’’y déversent plus les
ordures. Il y a des endroits indiqués pour cela. Non, la route n’est pas une
poubelle !!!
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