jeudi 1 septembre 2016

SARH : Non, la route n’est pas une poubelle (par Pascal Djimoguinan)

            A Sarh comme partout au Tchad, la saison des pluies est attendue impatiemment. Cela est dû au fait que le Tchad reste malgré tout un pays où l’agriculture garde son importance et une grande partie de la population vit de cela. Il faut cependant reconnaître que la saison des pluies ne fait pas que des heureux.
            Chaque année, la saison des pluies connaît une recrudescence du paludisme ; les hôpitaux et les centres de santé se remplissent de malades et on a l’’impression que le paludisme devient de plus en plus résistant aux médicaments utilisés.
            C’est un bon réflexe de se rendre à l’hôpital dès les premiers symptômes du paludisme. Lorsque les soins sont administrés dès le début de la maladie, la guérison est rapide et il y a moins de risques de complications. Nous avons ici l’aspect curatif du traitement du paludisme mais il y a aussi la prophylaxie.
            Pour beaucoup de personnes, la prophylaxie consiste uniquement à prendre des médicaments pour éviter de tomber malade. Un pas est encore fait lorsqu’on utilise les moustiquaires imprégnées pour se prémunir de la piqûre des moustiques et éviter ainsi la contamination.
            Peu de personnes savent qu’il faut encore aller en amont pour combattre la paludisme et c’est là que le bât blesse. Il faut être capable d’éviter la prolifération des moustiques. Pour cela, il faut tout faire pour éviter les eaux stagnantes où les moustiques se multiplient.
            A Sarh, il y a quelque chose à noter et l’effort devrait être fait dans ce domaine. Les routes sont devenues de véritables ornières, et toute une partie de la population se débarrasse de ses ordures ménagères en croyant combler les trous de la route. Un peu partout, on voit donc les saletés déposées sur la route. Cela entre en putréfaction et l’on se retrouve avec un élevage naturel de mouches et de moustiques. Non cela est inefficace puisque la route est impraticable, mais en plus une eau nauséabonde permet aux larves de moustiques de se développer loin des véhicules qui ne peuvent plus passer par là.

            Il faudrait une campagne des sensibilisations des personnes habitants aux bords des routes afin qu’ils n’’y déversent plus les ordures. Il y a des endroits indiqués pour cela. Non, la route n’est pas une poubelle !!!


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