S’il fallait encore en douter, l’actualité vient de nous
faire découvrir avec effroi que tous n’ont pas les mêmes droits devant la loi.
La naissance ou le pays d’origine peuvent faire que le traitement par la
justice soit plus indulgent ou plus sévère.
Ce mercredi 29 avril 2015, en Indonésie ? huit
condamnés à mort pour trafic de drogue dont sept expatriés ont été fusillés
(deux australiens, un brésilien, quatre nigérians, et un indonésien) alors qu’une
philippine a obtenu in extremis un sursis.
Le cas le plus emblématique est celui de Serge Atlaoui,
un français. Lui également a été condamné à mort pour trafic de drogue. Il a
échappé pour le moment à l’exécution à cause d’un recours devant la justice ;
tout le monde sait que c’est surtout à cause de la campagne médiatique et
diplomatique de la France.
Pour les autres condamnés, à part l’Australie qui a un
peu élevé la voix, tous les autres Etats dont étaient originaires les
suppliciés n’ont pas dit grand-chose.
On peut dire que dans le monde, le délit peuvent être les
mêmes mais malheur à ceux qui viennent des Etats ne disposant d’aucun moyen de
pression. Tous les hommes ne sont pas égaux devant la loi.
Faut-il continuer de rêver alors que la réalité est amère ?
La déclaration universelle des droits de l’Homme n’est-il qu’un vœu pieux ?
Il faudra tout simplement rappeler les trois premiers
article de cette déclaration pour montrer aux générations à venir qu’il fut un
temps où les hommes ont osé pensé l’humanité comme une :
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en
dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir
les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de
toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction
aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion,
d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale,
de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2. De plus, il
ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou
international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante,
que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou
soumis à une limitation quelconque de souveraineté.
Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la
sûreté de sa personne.
Avis à tous, avant de poser un acte contre la loi, il
faut d’abord s’assurer qu’on vient d’un pays qui pourra s’engager pour que la
peine ne soit sinon pas exécutée, du moins pas dans un pays étranger que la
sienne !