Connu pour ses records de températures élevées, le Tchad
fait partie des pays où il fait le plus chaud au monde. Entre février et juin,
la température maximale à l’ombre varie entre 42 et 45°. Il est à se demander
comment l’organisme humain arrive à s’adapter à cette température pour
permettre à tous de vaquer normalement à ses activités. Habituellement, cette
température se fait le plus sentir à N’Djamena et dans la partie nord du pays
mais cette année, le sud du pays n’est pas épargné. La chaleur est au
rendez-vous partout dans le pays ; c’est sans doute le fameux dérèglement
climatique dont tout le monde parle.
On peut cependant dire qu’heureusement tout à une fin.
Avec le début de la saison des pluies, le temps se rafraichit et il commence à
faire beau dans le sud du pays, plus particulièrement à Sarh.
La nature offre ces miracles dont elle est la seule à avoir
le secret. Le paysage semi-désertique qui s’offrait un peu partout reprend vie ;
la verdure est de nouveau au rendez-vous. On a peine à croire qu’il y a encore
deux semaines, tout n’était que désolation, du sable et des arbres morts. La
nature reprend vie et l’espoir renaît partout.
En même temps que la verdure, l’eau commence à stagner
sur certaine route, principale celle qui va vers la NSTT (Nouvelle société
textile du Tchad). On ne fait pas des omelettes sans casser les œufs, diront
certains ; c’est peut-être le prix à payer pour profiter d’un climat plus
clément.
Ce qui est amusant, c’est que le fait que la température
ait diminué de quelques degrés pour être autour de 25° fait que certaines personnes
frileuses, sortent leur pull-overs et leurs blousons.
Il faut se préparer à affronter les pluies des mois de
juillet et aout tout en acceptant de se promener dans la boue.
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