Dans une Afrique
sub-saharienne où l’urbanisation est galopante à en croire les extensions
horizontales de nos villes, capitales politiques et économique telle que Lagos,
Accra, Abidjan, Dakar…, les problèmes environnementaux dus à la pollution en
général, sont de plus en plus récurrent. Souvent dans ces villes l’on pollue
l’eau, les sols et l’air sans émouvoir le simple citoyen ou l’Etat. L’on voit
des garages et décharges à ciel ouvert
s’installer dans des zones résidentielles à proximité de maison où
vivent des enfants à bas âge, des personnes âgées, …
Par ailleurs, dans ces
villes africaines, qui sont en pleine expansion avec un fort taux
d'urbanisation, bien que le gaz domestique soit subventionné par les Etats en
vue de permettre son utilisation généralisée, bon nombre de ménages utilisent
souvent des mixtes énergétiques qui ne sont pas sans conséquence pour notre
santé. Par exemple l’utilisation du bois de chauffe et/ou de charbon de bois comme
combustible engendre une pollution intérieure qui selon l’Organisation Mondiale
de la Santé (OMS), est responsable de plus de 7 millions de morts prématurées
dans les pays sous-développés à l’échelle mondiale. Des études menées par des
chercheurs africains et en partenariat avec des équipes de recherche occidentales
révèlent des taux importants de polluants atmosphériques tant à l’intérieur
qu’à l’extérieur des ménages dans ces différents pays d’Afrique (la Cote
d’Ivoire, le Benin, le Sénégal), où leurs travaux ont été effectués.
Généralement, les taux d’exposition à la pollution due aux particules sont 2 à
5 fois plus élevés que ceux recommandés par l’OMS. Ainsi, le cadre de vie de
milliers personnes n’est pas sain, les exposant donc à des risques de maladies
inflammatoires, l’asthme et des cancers.
Les personnes les plus vulnérables à ces expositions quasi continuelles restent
les enfants dont l’organisme est en plein développement et les personnes âgées dont
l'organisme est affaibli avec l'âge.
Il faudrait sensibiliser
et éduquer ces populations africaines à la culture d’un environnement sain. Par
exemple, (1) réguler les émissions de polluants atmosphériques, éloigner les
usines, décharges et garages de fortunes des lieux résidentiels, (2) aérer les
cuisines ou tout autres lieux de fumage des denrées alimentaires tels que le
poisson, la viande, …. (3) La vulgarisation de foyers améliorés et la
sensibilisation pour leur utilisation effective. Toutes ces mesures
permettraient aux populations des pays d’Afrique de l’Ouest de réduire la
pollution et offrir de meilleurs cadres de vie à tous.
Il est temps que, le
travail de recherche qu’effectue la communauté scientifique régionale soit
prise en compte dans les politiques de développement durable en Afrique pour le
bien-être de nos populations.
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