L’homme a toujours cherché, raisonné et pensé à partir de
ce qu’il connaît, c’est-à-dire à partir de ce qu’il a pu éclairer de la lumière
de son intelligence et pour ainsi dire, ramener à lui-même. Ainsi en est-il de
la recherche d’autres êtres ou intelligences. La question à se poser est de
savoir si l’homme jusque-là n’a pas fait fausse route et qu’il faudrait
reprendre les choses dès le début.
La connaissance humaine consiste à s’approcher de tout ce
qui semble différent de l’homme, de le cerner, de l’assimiler et de le rendre semblable à l’homme. Tout ce
qui est différent de l’homme lui apparaît comme hostile, menaçant. Il n’y a pas
de place pour l’étranger dans tout programme de connaissance. Ainsi en est-il
de tout ce qui est cognitif. L’heuristique a pour but de tout rendre semblable
à l’homme.
La pensée contemporaine étant très dépendante des grecs,
procède par conceptualisation. Le processus de conceptualisation passe par les
prédicaments (classification par catégories) et les prédicables (une
classification hiérarchique permettant de circonscrire avec plus d’acuité la
réalité désignée par le concept). Avec les prédicables, nous avons donc la
classification selon le genre et l’espèce ; nous retrouvons ici une manœuvre
subtile de classer les choses en se les appropriant comme humain ; ainsi
va la connaissance.
Quand l’homme a commencé à se demander s’il était seul
dans l’univers, il voulait inconsciemment savoir s’il y avait d’autres hommes
ailleurs. Il s’est alors mis à la rechercher d’autres hommes en se les
imaginant plus ou moins semblables à lui (à titre d’exemple, il suffirait de ne
penser qu’aux « petits hommes verts », les martiens.) Cherchant des
hommes, toute la recherche s’est tournée vers les conditions de possibilité de
la vie (telle qu’elle existe en l’homme ou en suivant les prédicables.) y
a-t-il des traces d’eau dans l’univers en dehors de la mère terre ? Le
seul critère de vie est l’existence de l’eau. Dans sa recherche d’autres êtres
dans l’univers, l’homme vit sa fantaisie jusqu’au bout sans se rendre compte qu’il
s’est enfermé dans le piège de sa connaissance.
Puisque l’homme est parti des a priori qui sont pour lui,
comme le dirait Bachelard, des obstacles épistémologiques, il ne peut que
conclure que jusque-là, il n’a encore pu entrer en contact avec d’autres êtres.
L’homme est donc désespérément seul dans l’univers.
Pourquoi ne pas changer de perspective ? Pourquoi ne
pas accepter de chercher autre chose que d’autres hommes ? Peut-être que
la réalité est tellement proche de nous qu’une espèce de myopie nous empêche de
voir…
La science nous a montré que les activités cérébrales
peuvent être enregistrées comme des activités électriques. Il est possible de
faire l’encéphalogramme d’une personne. Cela pourrait être un indice pour mener
la recherche.
Et si les autres êtres ou intelligences existaient comme
forces ou énergies ? Cela pourrait signifier tout simplement que nous
vivons avec ces êtres depuis la nuit des temps, sans le savoir. Cela pourrait
expliquer tous les progrès réalisés dans tous les domaines ces dernières
années. Les nanosciences peuvent être le lieu où nous collaborons avec ces
êtres sans nous en rendre compte.
Il n’y aurait pas de danger venant de ces êtres car
diffiérents de l’homme, il n’est pas besoin de plonger dans ces peurs dont nous
nous sommes nourris longtemps. Ne vivant pas comme nous, ils n’ont pas besoin
de coloniser notre planète et d’en prendre possession.
Dans nos recherches, ajustons donc nos lunettes et regardons autour de nous. Ces intelligences sont partout et nous rendent service comme des grands frères jouant avec leurs cadets. De grandes découvertes scientifiques et technologiques sont à venir. Notre apport comme humains et d’accueillir tous ces progrès immenses à venir avec humanité et éthique.
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